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NOVOCAINE de Dan Berk et Robert Olsen : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Novocaine
Père : Dan Berk & Robert Olsen
Date de naissance : 26 mars 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h50 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action

Livret de Famille : Jack QuaidAmber MidthunderRay Nicholson, Betty Gabriel, Matt Walsh…

Signes particuliers : Une série B tout en fun attitude.

Synopsis : Lorsque la fille de ses rêves est kidnappée, Nate, un homme ordinaire, transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour la retrouver.

NO PAIN NO GAIN ?

NOTRE AVIS SUR NOVOCAINE

Ça fait quatre saisons que Jake Quaid en prend plein la gueule à la télé dans la série The Boys. Il avait bien mérité une promotion. Désormais, il va en prend plein la gueule… sur grand écran. Dans Novocaine, il incarne un jeune homme insensible à la douleur en raison d’une maladie génétique. Quand une employée de sa banque dont il est amoureux est prise en otage après un violent braquage, il n’écoute que son cœur et fonce aux trousses des criminels. Son courage dans ses mains, il va tout faire pour la sauver quitte à manger sévère durant sa furieuse cavale. Mais comme il ne ressent pas la douleur…

Réalisé par le duo Dan Berk et Robert Olsen (Villains, Une obsession venue d’ailleurs), Novocaine est un peu à 2025 ce que Hyper Tension a été à 2006, un thriller concept intense et ultra-ramassé promettant 1h50 d’action frénétique où ça castagne, ça cavale, ça fusille, ça pourchasse, ça pisse le sang, ça brise des os en pagaille… Chouette programme !
Formellement, Novocaine n’invente pas grand-chose. Il se contente essentiellement de piocher ça et là l’immense majorité de ses plans, notamment du côté de la saga John Wick, devenue depuis quelques années une sorte de néo-référence pour tout un tas de séries B d’action modernes. Narrativement, l’histoire tient sur un coin de serviette même si elle tente de ménager quelques surprises. Et on ne parlera même pas du mille feuilles d’incohérences qui bordent l’aventure de ce jeune chevalier amoureux qui passe en un battement de cil, de mec normal et timide à super-héros sans peur et sans reproche. Qu’il ne ressente pas la douleur, soit. Mais à un moment donné quand t’es brisé en dix mille morceaux, comment tu tiens encore debout ?

Mais malgré cette enfilade de clichetons souvent caractéristiques de ce genre de séries B à tendance DTVesque, Novocaine amuse. Parce qu’au fond, on s’en fout un peu de ses illogismes rigolos, l’intérêt est dans la connerie humoristique d’un roller coaster à dimension jouissive. Certes, Novocaine peut épuiser un peu sur la longueur, mais il amuse. Parce que sa générosité n’a d’égale que sa folie hardcore. Entre un langage fleuri et quelques séquences flirtant avec le gore, Novocaine ne cherche pas à s’auto-lisser pour rester dans les clous de l’acceptable labelisé « Tout Public ». Dan Berk et Robert Olsen n’hésitent pas à verser dans le gentimment trash pour satisfaire ses envies de fun et ça donne un petit cachet sympathique à ce délire bisseux énervé et survitaminé. Porté par un excellent Jake Quaid qui rejoue un peu son rôle de The Boys (le looser courageux) et une Amber Midthunder dont le sex appeal déclencherait effectivement chez beaucoup, des envies d’affronter n’importe qui pour n’importe quoi, Novocaine est un délire probablement oubliable mais qui, sur l’instant, est très efficace et follement divertissant.

 

 

Par Nicolas Rieux

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