Mondociné

ELYAS de Florent Emilio Siri : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

 

Nom : Elyas
Père : Florent Emilio Siri
Date de naissance : 03 juillet 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action

Livret de Famille : Roschdy ZemLaëtitia EïdoJeanne Michel

Signes particuliers : 20 ans d’âge. 

Synopsis : Elyas, ancien soldat des Forces Spéciales, solitaire et paranoïaque, devient garde du corps pour Nour, 13 ans et sa mère Amina, venues du Moyen-Orient. Tandis que l’ex-guerrier et la jeune fille s’apprivoisent, un mystérieux commando les prend pour cibles. Elyas ne reculera devant rien pour la sauver.

MAN ON FIRE

NOTRE AVIS SUR ELYAS

Florent Emilio Siri qui revient au cinéma d’action bourrin. Forcément, l’idée fait remonter à la surface le souvenir de son explosif Nid de Guêpes sorti il y a plus de 20 ans, bien avant que le bonhomme ne s’illustre dans le biopic (Cloclo) ou le drame de guerre (L’Ennemi Intime). Porté par le toujours impeccable Roschdy Zem et la petite Jeanne Michel, 15 ans au compteur, Elyas est une sorte de croisement entre Léon et Man on Fire. Deux références plutôt glorieuses que le film ne mérite jamais.

Elyas, un ancien des Forces Spéciales, est engagé comme garde du corps auprès d’une riche famille venue du Moyen-Orient. Quand la petite famille va être prise pour cible par un mystérieux commando, Elyas va partir en croisade.

Florent Emilio Siri n’avait plus tutoyé le thriller d’action depuis 20 ans et ça se sent. 20 piges, c’est justement l’âge que semble avoir ce Elyas tant le film fait daté sous tous ses angles, de son intrigue à sa mise en scène, de ses ficelles à son écriture en passant par sa chorégraphie de l’action. Thriller pataud qui ne témoigne d’aucune once de créativité ou d’originalité, Elyas fait vieillot. Pas old school ou vintage en mode reproduction référentielle cool renvoyant aux années 80/90, juste poussif et vieillot.

Empruntant tous les codes du genre jusqu’à l’épuisante caricature (le héros torturé, la petite victime à sauver d’une l’armée de méchants à vaincre), Elyas ne se contente pas d’aligner les stéréotypes, il est lui-même un stéréotype, un thriller beaucoup trop conventionnel et pauvre en idées pour convaincre ou embarquer dans son histoire, tout aussi haletante soit-elle. Et il y a des jours où le charisme naturel de Roschdy Zem ne suffit pas ou plus.

 

Par Wilfried Rennahan

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux