Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : The Age of Adaline
Père : Lee Toland Krieger
Date de naissance : 2014
Majorité : 16 septembre 2015
(Éditeur : TF1 Vidéo)
Type : Sortie Blu-ray/DVD
Nationalité : USA
Taille : 1h50 / Poids : 25 M$
Genre : Romance, Fantastique
Livret de famille : Blake Lively (Adaline Bowman), Michiel Huisman (Ellis), Harrison Ford (William), Amanda Crew (Kiki), Richard Harmon (Tony), Ellen Burstyn (Flemming), Kathy Baker (Kathy)…
Signes particuliers : Une belle histoire simple et romanesque pour un film aux allures de conte plein de charme.
UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS
LA CRITIQUE
Résumé : Après un accident qui aurait dû lui être fatal, la belle Adaline cesse de vieillir. Aujourd’hui, bien qu’ayant vécu près de huit décennies, elle est toujours âgée de 29 ans. Après avoir mené une existence solitaire afin de ne jamais révéler son secret, une rencontre fortuite avec le philanthrope et charismatique Ellis Jones, va raviver sa passion de la vie et de l’amour. L’INTRO :
Au beau milieu de la première salve de films proposés par TF1 Vidéo dans leur toute nouvelle offre de e-cinema, pointait fièrement The Age of Adaline, modeste succès récent du box office américain signé du jeune cinéaste Lee Toland Krieger (The Vicious Kind en 2009) avec la belle Blake Lively et Harrison Ford. Avec également Ellen Burstyn, Amanda Crew et Michiel Huisman, bien connu des fans de Game of Thrones pour y tenir le rôle de Daario Naharis. Rebaptisé sobrement Adaline en France, du nom de son personnage principal, ce quatrième long-métrage de Krieger est un drame romantique teinté de fantastique qui nous porte délicatement vers une belle histoire jouant avec le temps. Comme d’autres avant elle. Après une carrière en e-cinema, le film sort en vidéo.L’AVIS :
Adaline Bowman est une belle jeune femme qui traverse les décennies sans vieillir. Une curiosité temporelle qu’elle doit à un enchevêtrement d’étonnants concours de circonstance lors d’un accident de voiture alors qu’elle avait 29 ans. Jouer avec la distorsion du temps au cinéma n’avait rien de fondamentalement nouveau. La Ligne Verte, Benjamin Button ou encore Il Etait Temps s’en sont déjà brillamment amusé par le passé. Pourtant, si Adaline fait penser à plein de choses en vrac, il n’empêche que la jolie histoire contée par Lee Toland Krieger se savoure comme une petite douceur faite de tendresse, de tristesse et de romance enchanteresse. Au-delà des nombreuses facilités du film ou du manque d’originalité que l’on pourra y trouver, le cinéaste dessine un portrait touchant, sensible, étincelant d’une humilité bouleversante qui en appelle à l’apparence des plus beaux contes alors que l’on est convié à s’abandonner avec un doux parfum de nostalgie, à l’agréable « Maman, raconte-moi une histoire » cher à nos enfances. Car c’est de cela qu’il s’agit avec Adaline, d’une histoire étrange et étonnante, presque féérique, croisant le merveilleux et le tragique sur fond d’amour et d’éternité.Faisant l’effet d’une petite brise caressante en pleine chaleur estivale, Adaline nous propose de suivre la fuite en avant de son beau personnage, croqué avec soin par Krieger et incarné avec un subtil mélange de mélancolie et de pétillement, par une Blake Lively dont on n’avait plus revu le sourire charmeur à l’écran depuis le Savages d’Olivier Stone en 2012. Pleine de grâce, d’élégance et dont les transformations physiques au gré des décennies impressionnent autant qu’elles séduisent, la comédienne éclaire ce mélo fascinant, offrant un beau répondant face à la légende Harrison Ford, personnage tardif mais qui offre à l’acteur, une occasion en or de briller.Aussi mineur soit-il et même si Lee Toland Krieger peine à doubler son film d’un message fort et porteur qui viserait plus haut que la seule ode à l’amour et à la vie à deux, les humbles intentions de Adaline suffisent à ravir le spectateur, conquis par cette merveilleuse histoire du temps où se joue le drame d’une femme spectatrice des époques qui passent, du monde qui change, des générations qui défilent et des gens qui vieillissent. Adaline est un petit bonheur d’une pureté frémissante, fait de charme et d’émotions simples. Le temps passé en compagnie de cette femme à la curieuse destinée, fantastique à tous les égards, est délicieux et emblématique de la force du septième art à mettre en image de belles histoires incroyables.
LE DVD
Plus de cinquante minutes de suppléments viennent compléter le DVD de Adaline, répartis en trois modules. Le premier, une sorte de making of d’environ 27 minutes, revient sur le principe du film à travers les époques. Intitulé Une Romance Éternelle, il détaille surtout le travail de l’ensemble de l’équipe pour recréer les différentes périodes qui jalonnent l’histoire du film. Les décors, les costumes, les couleurs, les tons… Réalisateur, comédiens, producteurs etc… participent de raconter ce tournage particulier et plus difficile qu’il n’y paraît, ayant dû sans cesse s’adapter aux changements indus par l’histoire. Le second module (17′) marche d’ailleurs un peu sur les plates bandes de son prédécesseur. Des Styles et des Époques évoquent lui-aussi ce travail, s’orientant plus spécifiquement sur les costumes, les coiffures, tout ce qui a été entrepris pour recréer des époques différentes. Enfin, un dernier supplément de 8 minutes est dédié à la recherche de l’acteur idéal pour incarner le personnage campé par Harrison Ford, jeune. Comme l’explique à juste titre le cinéaste Lee Toland Krieger, tout le monde sait à quoi ressemblait le comédien à 20 ans et de fait, trouver un acteur pour le représenter était une gageure. C’est au jeune et méconnu Anthony Ingruber qu’a échoué la lourde tâche.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux