
Nom : Keeper
Père : Osgood Perkins
Date de naissance : 10 décembre 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Epouvante
Livret de Famille : Tatiana Maslany, Rossif Sutherland, Erin Boyes…
Signes particuliers : Circulez, y’a pas grand-chose à voir.
Synopsis : Liz et Malcolm partent pour un week-end romantique dans un chalet coupé du monde. Lorsque Malcolm doit retourner précipitamment en ville pour son travail, Liz se retrouve isolée, confrontée à une présence maléfique qui révèle les terrifiants secrets du chalet.

AUX ABORDS DE LA FOLIE
NOTRE AVIS SUR L’ELUE
Un film tous les six mois (et le prochain est déjà en tournage). On n’arrête plus Osgood Perkins. Après son insupportable Longlegs puis son bisseux The Monkey, le cinéaste américain est (déjà) de retour avec L’Elue, un thriller horrifique qui a été caché à la presse avant sa sortie. On comprend mieux pourquoi et spoiler alert, ce n’était pas pour en préserver les mystères….
Ensemble depuis un an, Liz et Malcolm partent pour un week-end dans un chalet que possède ce dernier, isolé en bordure de forêt. Mais parce qu’on a déjà lu ce genre de pitch un bon million de fois, on se doute bien que la paire de jours ne va pas être aussi romantique qu’escomptée. Quand Malcolm doit retourner précipitamment en ville pour le boulot, Liz reste et attend son retour. C’est là qu’elle va être confrontée à une présence maléfique…

Quand il accepte de laisser sa prétention au placard, Oz Perkins peut nous pondre des trucs plutôt jouissifs. C’était le cas avec sa série B The Monkey qui alliait horreur délicieusement bisseuse, élans gores et fun débridé. Mais dès qu’il reprend tout son sérieux pour se la jouer « artiste singulier », Perkins peut se révéler très agaçant. C’était le cas avec Longlegs, ça l’est encore (mais dans une moindre mesure) avec L’Elue. À nouveau, Perkins tartine son film d’effets de style pompeux et à nouveau ils exaspèrent tant ils n’apportent rien à un long métrage alimenté par un scénario pourtant d’une grande simplicité. C’est tout le problème chez le cinéaste qui semble vouloir cacher cette simplicité comme s’il en avait honte, derrière des artifices de mises en scène cryptiques et maladroits. Mais assume un peu bon sang, sois simple, direct et efficace ! L’Elue n’est justement pas tout cela. Oz Perkins désarme complètement son suspens par sa mise en scène inutilement sophistiquée, et l’efficacité de son film s’effondre car contrairement à ce que l’on nous annonce, L’Elue n’a rien de franchement inventif. Loin de là.
Pour la faire courte et concise (l’inverse du film), on s’emmerde bien fort devant ce faux film intelligent scénarisé par Nick Leonard (l’excellent Dangerous Animals). L’Elue paye déjà une première moitié mortellement amorphe, ponctuée seulement de quelques séquences qui voudraient installer une ambiance de malaise qui ne prend jamais. Le dernière tiers a beau s’exciter un peu plus, il est trop tard et de toute manière, le spectateur a déjà tout compris depuis fort longtemps.
