Nom : Et la fête continue !
Père : Robert Guédiguian
Date de naissance : 15 novembre 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h46 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique
Livret de Famille : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Grégoire Leprince-Ringuet, Gérard Meylan, Robinson Stévenin…
Signes particuliers : Guédiguian, ça fait toujours du bien.
Synopsis : A Marseille, Rosa, 60 ans a consacré sa vie à sa famille et à la politique avec le même sens du sacrifice. Tous pensent qu’elle est inébranlable d’autant que Rosa est la seule qui pourrait sceller l’union de la gauche à la veille d’une échéance électorale décisive. Elle s’accommode finalement bien de tout ça, jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’Henri. Pour la première fois, Rosa a peur de s’engager. Entre la pression de sa famille politique et son envie de lâcher prise, le dilemme est lourd à porter.
IL ETAIT UNE FOIS A MARSEILLE…
NOTRE AVIS SUR ET LA FETE CONTINUE !
Qui mieux que lui pour redonner un peu de baume au cœur en ces temps tristounes. Robert Guédiguian pose encore et toujours ses caméras à Marseille, s’entoure de sa bande de fidèles copains et narre l’histoire d’une famille entre militantisme politique et histoire d’amour tardive. Les sourires de Ariane Ascaride et de Jean-Pierre Darriussin font le reste pour nous conquérir.
La famille, la solidarité, la transmission, l’idéal communiste et l’engagement militant, l’Arménie, Marseille et ses cicatrices, l’identité, l’espoir, la lassitude… Et la Fête Continue ! remue les éternelles thématiques chères à Robert Guédiguian, avec toujours ce mélange d’humour réconfortant et de mélancolie face aux insolubles problèmes du monde. Plus que jamais, le cinéma du père de Marius et Jeannette fait du bien, et ce même si on y sent un peu de résilience et l’esquisse d’une lassitude face aux combats ménés et à mener. Mais dans ce portrait de personnages, d’une femme en particulier, il y a beaucoup d’amour, beaucoup de sensibilité, beaucoup de choses à dire et à voir. Et au fond, même si Guédiguian prône qu’il ne faut pas s’oublier soi-même, le combat continue en même temps que la fête qu’est l’existence. Témoin, cette scène magnifique en mémoire aux morts de la rue d’aubagne.
Par Nicolas Rieux