INSIDIOUS : THE RED DOOR de Patrick Wilson : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Insidious The Red Door
Père : Patrick Wilson
Date de naissance : 2023
Majorité : 05 juillet 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h48 / Poids : 16 M$
Genre : Epouvante, Horreur

Livret de Famille : Patrick Wilson, Rose Byrne, Ty Simpkins…

Signes particuliers : Ca va durer encore longtemps ces conneries ?

Synopsis : Afin de se débarrasser définitivement de leurs démons, Josh et son fils Dalton, à présent étudiant, doivent plonger encore plus profondément dans le Lointain pour affronter le sombre passé de leur famille et une multitude d’esprits toujours plus inquiétants qui se cache derrière la Porte Rouge.

REFERMEZ LA PORTE !

NOTRE AVIS SUR INSIDIOUS : THE RED DOOR

Et de 5 ! Déjà que le 4 était de trop. Voire même le 3… Cela dit le 2 aussi… Bref, depuis le premier Insidious qui avait eu le mérite de faire son petit effet au trouillomètre, la franchise horrifique jadis créée par James Wan & Leigh Whannell -et depuis usée jusqu’à la corde par Blumhouse- n’a cessé de s’enfoncer dans les tréfonds de l’anonymat. Concrètement, on s’en fout de ces suites toutes plus paresseuses les unes que les autres. Mais avec ce cinquième chapitre, c’est peu dire qu’on atteint des sommets dans le non-intérêt le plus absolu. Ils sont nombreux à la production, James Wan, Leigh Whannell, Oren Peli… Mais au moment de signer le truc de son nom, y’a plus personne. Plus sérieusement, allez savoir pourquoi et qui a proposé l’idée mais The Red Door marque les débuts derrière la caméra de l’acteur star de la franchise : Patrick Wilson. Nombreux sont les comédiens qui ont acquis au fil de leur carrière et de leurs collaborations, un vrai regard de metteur en scène. Mais ce n’est pas le cas de tous et clairement pas de l’acteur vitrine de la saga Insidious qui s’inscrit dans une posture de simple exécutant.

Insidious : The Red Door ou quand une franchise n’a très clairement plus rien à raconter. Ce cinquième opus de la saga horrifique tourne à vide sans aucun carburant pour alimenter sa mythologie épuisée. Et ça se sent terriblement. Dire que le film est chiant comme un dimanche de pluie serait un euphémisme. Réalisateur néophyte donc, Patrick Wilson mène mollement une barque qui cale sur une rivière desséchée avant de sombrer dans les sables mouvants de la débâcle. Le scénario directement raccordé au chapitre 2 file en roue libre vers une conclusion sans intérêt. Le rythme est soporifique. Les idées se limitent à une enfilade de jump-scare dysfonctionnels. Les comédiens signent des prestations tour à tour surjouées, effacées ou sans conviction. Et alors que le budget est le plus élevé de la saga, même les maquillages hurlent leur ridicule, tout juste dignes de ceux d’une maison hantée de fête foraine. Grotesque. Palichon et sans idées, Insidious 5 est l’opus le plus nul de la série.