Nom : The Little Mermaid
Père : Rob Marshall
Date de naissance : 24 mai 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h16 / Poids : 250 M$
Genre : Conte musical, Aventure, Romance
Livret de Famille : Halle Bailey, Jonah Hauer-King, Melissa McCarthy, Javier Bardem…
Signes particuliers : Pourquoi ?
Synopsis : Les années 1830, dans les eaux d’une île fictive des Caraïbes. Ariel, la benjamine des filles du roi Triton, est une jeune sirène belle et fougueuse dotée d’un tempérament d’aventurière. Rebelle dans l’âme, elle n’a de cesse d’être attirée par le monde qui existe par-delà les flots. Au détour de ses escapades à la surface, elle va tomber sous le charme du prince Eric. Alors qu’il est interdit aux sirènes d’interagir avec les humains, Ariel sent pourtant qu’elle doit suivre son cœur. Elle conclut alors un accord avec Ursula, la terrible sorcière des mers, qui lui octroie le pouvoir de vivre sur la terre ferme, mais sans se douter que ce pacte met sa vie – et la couronne de son père – en danger…
LA SIRENE QUI COULE A PIC
NOTRE AVIS SUR LA PETITE SIRENE
Disney poursuit son travail de revisite de ses classiques de l’animation en live action. Après Cendrillon, La Belle et La Bête, Le Roi Lion ou encore Aladdin, c’est au tour de La Petite Sirène de passer du dessin aux prises de vues réelles. On était assez sceptique sur le choix de l’animé de John Musker et Ron Clements sorti en 1990. Si des contes comme Cendrillon ou Aladdin pouvaient éventuellement se prêter au jeu du live action, on voyait mal La Petite Sirène matcher avec le style de la prise de vue réelle. Pour de nombreuses raisons. Entre une bimbo à queue de poiscaille qui s’époumone sous l’eau, un crabe qui chante et une sorcière poulpe, les dangers du ridicule botoxé au kitsch guettaient fortement l’entreprise de Rob Marshall (Chicago, Le Retour de Mary Poppins). Patatras, il s’est vautré dedans sans l’art ni la manière.
On ne pensait pas voir un jour quelque chose d’aussi embarrassant que l’adaptation de Cats. Pari perdu, La Petite Sirène s’invite à la fête des super-navets à la laideur confondante. Même une douche à l’eau de javel paraît moins dangereuse pour les yeux que la purge de ce pauvre Rob Marshall, lequel avait pourtant fait des miracles chez Disney il y a cinq ans avec sa revisite/reboot/remake/suite de Mary Poppins, bourbier fossoyeur qu’il avait su rendre pimpant et joyeusement nostalgique. Mais là… que dire… mis à part que rien ne file droit dans cette pataugeoire d’une nullité effrayante. Si le film suit grosso merdo le dessin animé de 1990, la magie féerique du modèle a visiblement pris la tangente au moment de l’adaptation. D’autant que ce qui peut marcher en dessin animé ne marche pas forcément en film. Question de crédibilité et de réalisme de l’image en prise de vue réelle. Ici, le sérieux naturellement imposé par l’image live action détruit tout ce qu’un visuel de dessin animé peut se permettre.
Par Nicolas Rieux