La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : After
Mère : Jenny Gage
Date de naissance : 2018
Majorité : 17 avril 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h46 / Poids : NC
Genre : Romance
Livret de famille : Josephine Langford, Hero Fiennes-Tiffin, Samuel Larsen, Selma Blair…
Signes particuliers : Un Fifty Shades pour adolescents. Fuyez.
CINQUANTE NUANCES D’ADOS
LA CRITIQUE DE AFTER
Synopsis : Depuis son plus jeune âge, Tessa était promise à un avenir tout tracé : une vie rangée, une brillante carrière, un mariage tranquille avec son fiancé de toujours. Jusqu’à sa rencontre avec Hardin à son arrivée à l’université.Grossier, provocateur, cruel, c’est le garçon le plus détestable qu’elle ait jamais croisé. Et pourtant, ce bad boy tatoué pourrait bien lui faire perdre tout contrôle…
Les adultes ont eu Fifty Shades, les ados ont désormais After, leur version édulcorée de la saga érotique pour ménagères en surdose d’hormones. Mais nos ados méritaient-ils vraiment ça ? Qu’ont-ils fait de mal ? Pourquoi Hollywood leur en veut à ce point ? Ce sont quelques-unes des questions que l’on se pose à la sortie de After – chapitre 1. Et oui, parce que le vrai drame dans l’histoire, c’est qu’il va y avoir un chapitre 2, voire même un chapitre 3 puis 4 puis 5… After, c’est l’histoire d’une romance entre une jeune fille pure et brillante et un jeune garçon rebelle (mais brillant aussi sinon c’est trop facile) qui cache son intelligence derrière une façade d’ado écorché vif mi-énervant mi-choupinet mais 100% pelle à tarte. Vous l’aurez compris, After fait dans l’hyper-originalité. Il y a eu un avant et un après Citizen Kane, il y aura un avant et un après After. Plus sérieusement, le film de Jenny Gage, dont c’est le premier long-métrage au cinéma après pas grand-chose de franchement mémorable, est adapté d’une saga littéraire à méga-succès, reboutiquée en un pauvre truc sentimental pensant être dans l’air du temps avec ses jeunes « d’aujourd’hui »… qui en réalité ressemblent à de vieux clichés sur pattes. Comme le film d’ailleurs.
Emmené par le couple post-pubère Joséphine Langford (petite sœur de Katherine 13 Reasons Why Langford) et Hero Fiennes Tiffin (neveu de Ralph Voldemort Fiennes), After est la franche rigolade du mois avec ses airs de croisement entre Cinquante Nuances de Grey et Twilight, mais sans le sexy du premier ni le fantastique du second. Avec After, on a droit à tout et comme Jenny Gage est une tortionnaire de premier ordre, elle ne nous épargne aucun sévice oculaire. On a droit à des bisous d’ados par dizaines, à de la musique pop d’ados où tous les airs se ressemblent, à des ados qui rigolent, qui discutent sur un toit, qui boivent un peu pour être rebelles, on a droit à des batailles de coussins pour montrer le bonheur et à des larmes sous la pluie pour montrer la tristesse… Bref, on a droit à toutes les caricatures du film de et pour teenagers. A se demander parfois si l’on ne serait pas dans une mauvaise parodie du Palmashow.
En fait, on a droit à tout, sauf à du sexe du bien sûr. Ou alors des cunnilingus suggérés et pardessus la culotte (faudrait pas trop faire osé non plus). On nous annonce un film dans la veine de Fifty Shades (déjà : gloups), on se retrouve avec une teen romance neuneu, poussiéreuse et encore plus tartignole, ridicule et ringarde qu’un vulgaire soap de bas étage, avec en prime deux acteurs aussi attachants qu’une gastro sévère. Entre une Josephine Langford qui multiplie les moues délicates façon page Instagram d’une jeune catho en fleur et un Hero Fiennes Tiffin aux allures de chaton malade qui déclame des dialogues « profonds » en prenant des postures de clip pour un parfum, on peut dire que l’on est servi avec un dessert sacrément gratiné et dégoulinant de caramel au sucre. Sérieusement, on en est vraiment à prendre les ados à ce point pour des demeurés ? After remplit à la lettre son cahier de charge imposé. Le problème n’est pas tant le résultat (enfin si un peu quand même) mais le cahier des charges en question, balisé de scènes exigées tellement consternantes, qu’elles donnent juste envie de tuer des gens à coups de fer à repasser clouté et brûlant pour atteinte à la dignité du cinéma.
BANDE-ANNONCE :
Par Wilfried Rennahan
Je viens de le visionner j’ai pas vraiment trop aimé. Les scènes s’enchainent rapidement avec aucune cohérence. Par rapport au livre ; Le personnage d »Hardin est trop sage. On ne retrouve pas cet amour destructeur et les scènes qui ont fait tout l charme du livre. Je ne voulais pas comparer par rapport au livre à la base mais impossible tellement le film est niais et incohérent. Le seul point positif est Joséphine Langford qui représente bien Tessa et joue très bien.
Bref c’est un film pour pré-ado