[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Un jour ça ira
Père : Edouard et Stan Zambeaux
Date de naissance : 2018
Majorité : 14 février 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h32 / Poids : NC
Genre : Documentaire
Signes particuliers : Un documentaire humble et poignant.
ITINÉRAIRES D’ENFANTS PAS GÂTÉS
LA CRITIQUE DE UN JOUR ÇA IRA
Résumé : Djibi et Ange, deux adolescents à la rue, arrivent à l’Archipel, un centre d’hébergement d’urgence au cœur de Paris. Ils y affrontent des vents mauvais, des vents contraires, mais ils cherchent sans relâche le souffle d’air qui les emmènera ailleurs. Et c’est avec l’écriture et le chant qu’ils s’envolent… et nous emportent. Une plongée au coeur de l’Archipel, un centre qui propose une façon innovante d’accueillir les familles à la rue.
Après Des Clés dans les Poches qui suivait le parcours d’une dizaine de famille quittant la précarité parisienne pour aller tenter de se reconstruire dans le Cantal, les frères Zambeaux, Edouard et Stan de leurs prénoms, poursuivent leur cinéma social destiné à donner la parole aux démunis qui ne parviennent que trop rarement à l’avoir. Avec Un jour ça ira, le tandem suit cette fois un groupe de jeunes dans un centre d’hébergement d’urgence baptisé L’Archipel. Ce sont des adolescents qui affrontent leur vie difficile, avec un infatigable espoir de jours meilleurs et un courage de l’instant qui appelle à réfléchir et tout relativiser. Et c’est à travers le chant et l’écriture qu’ils parviendront à exprimer leur quotidien, dans le cadre d’un atelier innovant.
Belle leçon d’humanité, Un jour ça ira brille par la dignité qui porte ces instants captés sans misérabilisme, avec beaucoup de tendresse et de justesse du regard. Entre passé difficile et avenir plein d’optimisme, le documentaire des Zambeaux touche au cœur, et ces jeunes gens -voire ce jeune nommé Djibi (le plus mis en avant dans le récit)- en deviendraient presque de modestes héros du quotidien.
BANDE ANNONCE :
Par Nicolas Rieux