Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Titanium
Père : Dmitry Grachev
Date de naissance : 2014
Majorité : 15 juillet 2015
Type : Sortie DVD
Nationalité : Russie
Taille : 1h27 / Poids : NC
Genre : SF, Action
Livret de famille : Evgeniy Mironov (Erwin), Vinnie Jones (Houst), Anna Chipovskaya (Kristi), Vladas Bagdonas (Yan)…
Signes particuliers : Un gros film de SF à la sauce ruskoff. Le plat est juste immangeable.
NAZDROVIA ET À JAMAIS
LA CRITIQUE
Résumé : Dans un lointain futur, un groupe de six prisonniers se voit condamné à l’exil sur une planète hostile. Devant eux, à perte de vue : des steppes glacées où nul ne peut survivre. Sous leurs pieds : une menace plus grande encore… Leur seul salut : atteindre l’lle, un havre de paix où ils pourront trouver refuge.L’INTRO :
Attention, blockbuster de science-fiction russe débordant d’ambitions en approche. Le réalisateur Dmitry Grachev, auteur de son quatrième long-métrage, nous expédie à la vitesse de la lumière, dans un univers au demeurant plutôt original. Pas forcément hyper-clair, mais original. Dans un futur très loin, l’humanité est éparpillée sur plusieurs planètes. Sur l’une d’elle, Titanium, tout est régie par une sorte de pseudo-dictature dirigée par Le Système, gardien de l’ordre et des règles de vie. Les opposants, dissidents et autres criminels, sont expédiés hors de l’enceinte de la ville, direction les vastes étendues désertiques d’une terre grisailleuse et hostile, truffée de créatures bizarres et extrêmement dangereuses. C’est justement le cas du petit groupe que le film va s’attacher à suivre, composé de Erwin, un leader visiblement bien informé sur la situation là où tout le monde patauge mais qui ne parvient pas à se faire entendre, de Kristi, une ravissante rebelle pleine de courage et de gros seins, de Houst, un molosse bien méchant et bas du front, et de quelques braves personnes qui n’ont absolument aucun intérêt si ce n’est de servir les ressorts dramatiques de la chose et de faire décor. Bref, dans l’absolu, le périple de ces bannis pour tenter de gagner les utopiques contrées dites « les îles du bonheur » en affrontant les multiples dangers enfouis dans le sol de Titanium, avait de quoi laisser vaguement espérer un thriller d’action SF efficace à défaut d’être un blockbuster international rutilant. D’autant que la Russie a une longue tradition dans le genre, surtout dans les années 50-60, où la SF servait de prétexte à des films foncièrement de propagande sur le courage populaire à la russe. Titanium, un bon film, vous y croyiez ? Loupé.L’AVIS :
Titanium s’expédie tout seul comme un grand dans le bac des DTV miséreux que l’on traverse avec douleur avant de se demander comment oublier la perte de temps qu’il vient de représenter, question que l’on se pose pendant un bon moment, du moins le temps nécessaire pour se rincer les yeux à l’eau de javel pour effacer les traces de médiocrité imprégnées sur nos rétines encore marquées par l’inflammation due à tant de laideur et de stupidité. Des bases de son univers complexe mais tellement mal posé que l’on abandonne très vite l’idée de comprendre concrètement ce qui se trame, il ne reste rien au final dans ce DTV bouseux, d’une cheaperie masquée à faire passer Leader Price pour une grande enseigne de luxe. Titanium vire très vite à l’odyssée réduite au strict minium syndical avant de crever de faim par son manque de consistance. Chienlit aussi excitante et passionnante que l’attente durant la cuisson d’une casserole de pâtes, le film de Grachev s’enlise dans le néant, ne présente strictement aucun intérêt, avance mollement au gré de sa pauvre mécanique en mode diesel et sans surprise, qui vient toucher le fond du fond lorsque le « cinéaste » tente de mettre en place une pseudo-romance aussi nouille qu’une pintade attardée. Les dialogues fleurent bon le nanar ridiculo-atroce, la distribution joue aussi bien qu’une réunion de quiches lorraines chargées en vodka, la mise en scène est sous cure de prozac, la misogynie surréaliste de l’affaire hérisse le poil à chaque tirade de l’insupportable voix off, et même la beauté de la sublime Anna Chipovskaya ne suffit pas à nous tirer de notre trépas. Faisons comme si l’on avait rien vu, c’est mieux.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
Super film bon scénario original ,mode survie, du suspense, loin des amourettes et des dialogues interminables à l’américaine barbant.la dureté émotionnelle de l’être humain qui survit, l’égoïsme, angoisse, partage intense, originalité, suspense , volonté de survie forte. Ceux qui ont vécu des condition de survie ou èchapé à la mort ,y retrouverons des émotions connues qu’ évidemment les critiques acerbes de commentateurs de salon pantouflard, ne peuvent évidemment pas ressentir .