Entre deux critiques de films, on prend une petite minute pour vous parler d’une série télé qui devrait ravir toute une génération de cinéphiles (voire plusieurs), celle qui a été bercée par les grandes œuvres de papa Steven Spielberg et les productions Amblin. Il s’agit de Stranger Things, nouveau hit télévisuel produit par Netflix, avec une joyeuse bande de gamins intrépides, Winona Ryder et même Matthew Modine ! Stranger Things remonte le temps et nous emmène dans une petite ville de l’Indiana, en 1983, où la mystérieuse disparition d’un enfant du coin est le point de départ d’une aventure sur fond de créature qui rôde, de jeune fille aux pouvoirs télékinésiques avec le chiffre 11 tatoué sur le bras, et d’une organisation aux agissements encore sombres coupable d’expériences étranges.
Délicieusement rétro et subtilement onirique comme on aime, rappelant autant E.T. que Les Goonies, et se rangeant dans la veine des hommages aux eighties façon Super 8 ou l’excellent Echo, la série Stranger Things est la belle affaire à voir en ce moment. Les amateurs de cinéma des années 70-80 se régaleront des innombrables clins d’œil glissés un peu partout, à Spielberg, à John Carpenter, à Stand by Me, à Carrie et on en passe. Très vite addictive avec son suspens fantastique parfaitement huilé, Stranger Things pourrait bien égayer l’été de ceux qui étouffent sous la chaleur de dehors, et qui préféraient s’enfermer au frais chez eux, avec ventilateur, rafraîchissement et glaces salutaires. Le premier épisode augure que du bon, espérons maintenant que la suite tienne la distance une fois les éléments fondateurs mis en place. Une chose est sûre, on est séduit en un rien de temps par cette entreprise nostalgique. Vite, la suite !