Nom : Sonic 2 Père : Jeff Fowler Date de naissance : 2022 Majorité : 30 mars 2022 Type : sortie en salles Nationalité : USA Taille : 1h27 / Poids : NC Genre : Comédie, Action, Aventures
Signes particuliers : La premier était sympathique, cette suite est un enfer.
Synopsis : Bien installé dans la petite ville de Green Hills, Sonic veut maintenant prouver qu’il a l’étoffe d’ un véritable héros. Un défi de taille se présente à lui quand le Dr Robotnik refait son apparition. Accompagné de son nouveau complice Knuckles, ils sont en quête d’une émeraude dont le pouvoir permettrait de détruire l’humanité toute entière. Pour s’assurer que l’émeraude ne tombe entre de mauvaises mains, Sonic fait équipe avec Tails. Commence alors un voyage à travers le monde, plein de péripéties.
DEUX FOIS MOINS BON
NOTRE AVIS SUR SONIC 2
Craint comme la peste avant de débouler à la force de sa vitesse supersonique, le premier Sonics’était révélé plus fréquentable que prévu. Certes le film de Jeff Fowler était plus qu’imparfait, mais les dégâts avaient été limités par une approche légère, amusante et plutôt divertissante, respectant les fondamentaux du hérisson bleu de chez SEGA (vitesse, force et humour). Mais on connaît l’immuable chanson : qui dit « suite » dit « plus« . Et c’est à ce jeu-la que Sonic 2 s’abîme dans les profondeurs de la médiocrité. Plus de personnages, plus d’action, plus de folie, plus de références aux jeux, Sonic 2 tente de gagner le cœur des nostalgiques des jeux vidéos mais perd le pari de faire un bon film. Cette suite perd surtout le charme « buddy movie » qui avait fait la semi-réussite du travail d’adaptation sur le premier film, pour asséner un déluge d’action aventureuses déroulées sur un rythme cavalant dans tous les sens, à l’excès.
Formellement, le premier n’était déjà pas une franche réussite même si le studio s’était activé pour rattraper le cataclysme entrevu au départ. Inexplicablement, ce second opus semble invraisemblablement plus moche. Les effets visuels crient famine, peu aidés par une mise en scène brouillonne, un montage au hachoir de boucher polonais et une hystérie permanente qui a vite fait d’épuiser les quelques neurones encore en service. A cela s’ajoute une durée totalement à côté de la plaque (2h02 pour un film d’action qui vise notamment les gosses, vraiment ?!) et l’on obtient une belle torture incapable de renouer avec le cocktail qui avait sauvé son prédécesseur de la catastrophe. Pour rappel, les ingrédients du breuvage étaient : légèreté, fun, tendresse et drôlerie. Les deux derniers manquent à l’appel (ou sont au régime Intermittent du Spectacle), les deux premiers sont trop mal dosés. Curieusement, c’est en essayant de respecter son matériau de départ (la franchise vidéoludique) que Sonic 2 déraille dans tous les sens comme un camion-citerne incontrôlable après avoir glissé sur une flaque d’huile. En jouant la carte de la décalcomanie (parodique) des films de super-héros, cette suite bascule dans la fadeur d’un blockbuster ultra-formaté, perdant partiellement son identité, du moins sur la forme puisque les marqueurs restent présents dans le fond.