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Après un Pieta en demi-teinte, Kim Ki-Duk enchaine avec Moebius, un autre film ultra-dur et glauque qui aligne les séquences difficiles. Présenté en compétition à Venise cette semaine, l’histoire raconte le drame d’un fils témoin excité de la liaison entretenue par son père avec une épicière. Folle de rage, la mère s’en prend au mari avant de finalement castrer son fils et avaler l’organe… (no comment). Un fils qui recherchera des moyens de trouver le plaisir malgré l’absence d’organe et qui fera de sa mère sa proie sexuelle… Un drame freudien noir. Jusqu’où ira le cinéaste dans cette démarche jusqu’au-boutiste ?