Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : OSS 117, Le Caire Nid d’espions
Parents : Michel Hazanavicius
Livret de famille : Jean Dujardin, Bérénice Béjo, Claude Brosset, Eric Prat, Aure Atika, François Damiens…
Date de naissance : 2006
Nationalité : Française
Taille/Poids : 1h39 – 14 millions €
Signes particuliers (+) : Hilarant, délicieusement rétro, frais, casting parfait, parodique, le must niveau comédie française moderne, quasi-aucune baisse de rythme.
Signes particuliers (-) : Aucun.
Y’A T-IL UN ESPION POUR SAUVER LE CAIRE ?
Résumé : L’espion français Hubert Bonisseur de la Bath dit « OSS 117 » est envoyé au Caire sur ordre du Président René Coty, afin d’aller rétablir l’ordre dans un mélimélo de complots en tout genre menaçant l’équilibre du pays et surtout des intérêts de la France…
À la base, OSS 117 est un célèbre personnage de romans d’espionnage français populaires parus dans les années 50 et 60 (le premier datant de 1949) écrit par Jean Bruce. Après sept anciennes adaptations cinématographiques fidèles aux romans dans les années 60 et cherchant à imposer OSS 117 comme un sous-James Bond à la française, le cinéaste de comédies Michel Hazanavicius débarque en 2006, avec un ravalement de façade complet du personnage et de l’esprit, pour une huitième adaptation qui prend la tangente de ses prédécesseurs et pour notre plus grand plaisir.
OSS 117, Le Caire Nid d’espions ne sera pas un mollasson et vieillot film d’espionnage mais une parodie assumée, se moquant ouvertement du genre et de James Bond en premier, avec une plume frôlant le délice total. Hubert Bonisseur de la Bath ou OSS 117 sera un agent des services secrets complètement idiot, raciste, macho, inculte, maladroit mais qui a un bol fou pour parvenir à ses fins, souvent totalement involontairement. Joué par un Jean Dujardin (le duo gagnant de The Artist quelques années plus tard, ou trio plutôt, en comptant la belle Bérénice Béjo) en pleine forme et surtout idéal pour le rôle auquel il prête tout son humour quasi-naturel, OSS 117 est de loin ce que le cinéma français nous a offert de plus drôle depuis des lustres. Un vrai film culte instantané façon Les Bronzés dont les répliques marquent immédiatement et restent gravées à jamais. Hilarant, délicieusement retro, moqueur et parodique à grands coups de références subtiles ou évidentes, ce premier volet d’OSS 117, qui en appelle d’autres, est juste mortel. On est pas prêt d’oublier les dérapages racistes de cet abruti notoire d’espion, son rire à se faire dessus, ses répliques à contresens ou les séquences cultes du Muezin ou de la reprise de Bambino !
Bande-annonce :