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OPPRESSION de Farren Blackburn : la critique du film

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note 1.5 -5
Carte d’identité :
Nom : Shut In
Père : Farren Blackburn
Date de naissance : 2016
Majorité : 23 novembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Thriller, Fantastique

Livret de famille : Naomi Watts, Jacob Tremblay, Oliver Platt, David Cubitt, Charlie Heaton…

Signes particuliers : Une idée, un film. C’est bien souvent le problème aujourd’hui, croire que l’on peut faire un long-métrage sur la foi d’une seule idée…

RÊVE, RÉALITÉ OU ENNUI ?

LA CRITIQUE DE OPPRESSION

Résumé : Depuis le décès de son époux, Mary, pédopsychiatre, vit seule avec son beau-fils dans un chalet isolé de la Nouvelle-Angleterre. À l’approche d’une violente tempête de neige, Tom, l’un de ses jeunes patients, est porté disparu. Mary, tout à coup sujette à des hallucinations et prise de paranoïa, est bien décidée à retrouver le jeune garçon avant qu’il ne disparaisse à jamais.Oppression filmDepuis son époustouflante performance dans Room aux côtés de Brie Larson, le jeune Jacob Tremblay est devenu une espèce de néo-chouchou d’un Hollywood tombé sous le charme de ce bout de chou plein de talent, au capital sympathie ravageur. On le retrouve aujourd’hui aux côtés de Naomi Watts dans le thriller Oppression, série B à tendance fantastique signée Farren Blackburn, faiseur méconnu coupable du nanardeux Hammer of the Gods, son unique long-métrage de cinéma au milieu d’une flopée de réalisations pour le petit écran. 481556-jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxSi le pitch du film pouvait compter sur un petit quelque chose d’intrigant, sentiment renforcé par sa belle affiche au charme rétro original, le principal problème d’Oppression, c’est qu’il passe globalement à côté de ce que voudrait vendre son titre. « Oppressant », le film de Farren Blackburn ne l’est quasiment jamais, et si son twist « renversant », probablement son unique argument narratif, pourra en surprendre certains, il ne suffit pas à lui-seul pour sauver l’entreprise d’un certain ennui poli qui s’installe de la première à la dernière minute. Jamais vraiment détestable, jamais vraiment désagréable, Oppression est surtout sans caractère, sans âme, sans rien qui l’élèverait au-dessus d’une mêlée dans laquelle il s’embourbe, direction l’oubli. Surtout, Oppression a ce défaut de suivre trop tranquillement, les coutures toutes tracées de son scénario artificiel et peu palpitant, sans jamais faire preuve d’une folie qui affirmerait sa différence et marquerait son originalité dans un genre ultra-balisé. À l’arrivée, on se retrouve avec un thriller qui se voudrait joueur, évoluant entre le fantastique et la paranoïa, mais qui ne réussit pas à exploiter les possibilités de son script, glissant alors lentement dans l’improbable, ce qui ne lui rend franchement pas service. En s’effondrant, sa crédibilité entraîne avec elle toute l’entreprise, et reste un film bien trop bête pour que l’on puisse y sauver quoique ce soit. C’est souvent comme ça avec les « films à concept ». Oppression est de ce genre de série B partie d’une idée, autour de laquelle il brode sans vraiment trop savoir comment rebondir. Et voilà comment on bascule dans l’anecdotique, du côté de ces machins que l’on oublie aussi vite qu’on les a vus.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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