Nom : Trigger Warning Mère : Mouly Surya Date de naissance : 21 juin 2024 Type : Disponible sur Netflix Nationalité : USA Taille : 1h46 / Poids : NC Genre : Action, Thriller
Synopsis :Eva, gardienne de prison exemplaire, fait face à un véritable dilemme lorsqu’un jeune homme de son passé est transféré dans l’établissement pénitentiaire où elle travaille. Sans dévoiler son secret, Eva sollicite sa mutation dans l’unité du jeune homme, réputée comme la plus violente de la prison.
JESSICA ALBA SE PREND POUR JOHN WICK
NOTRE AVIS SUR RIPOSTE
Netflix a sorti les grands moyens pour promouvoir le piteux thriller SF Atlas porté par Jennifer Lopez. En revanche, la plateforme Tudum s’est montrée bien plus discrète avec Riposte, autre thriller incarné par une revenante jouant les gros bras lâché dans une confondante discrétion au début de l’été. Réalisé par l’indonésienne Mouly Surya, Riposte sort de sa semi-retraite cinématographique, une Jessica Alba transformée en Rambo au féminin.
Une militaire des Forces Spéciales revient dans son patelin au Nouveau-Mexique après avoir appris la mort de son père. Elle va vite découvrir que son aïeul n’est pas décédé accidentellement et son enquête va l’obliger à se mettre en mode vénère pour s’attaquer à un vaste trafic organisé par des locaux pourris jusqu’à la moëlle.
Bah alors Jessica, on avait des impôts à payer ? Celle qu’une étude avait présentée comme l’actrice ayant eu la pire carrière hollywoodienne des années 2000 est devenue très discrète au cinéma. Par envie ou parce que tout le monde l’a oubliée ? Un peu des deux mon Capitaine. La voir en tête d’affiche d’un thriller d’action suscitait une curiosité mesurée, curiosité que Mouly Surya va vite transformer en chemin de croix sur-pénible. Riposte n’est pas nul, il est pire que ça. C’est bien simple, rien ne va dans cette purge atomique à peine digne d’un DTV de seconde zone. Du casting éclaté au sol au sommet duquel la belle Jessica n’émerge même pas (d’autant qu’on n’y croit pas une seconde à son personnage de militaire ultra-badass) à l’intrigue mi-nawak mi-grotesque générée par une IA fatigué, en passant par la réalisation aussi tonique qu’un footballeur à la rotule explosée, Riposte est un actioner flingué qui patauge en rond dans son petit délire sans idées.
Rien ne tient debout dans ce pseudo John Wick dont l’heure quarante-cinq paraît durer 3 heures tant c’est mou, cheap et idiot. Riposte semble naviguer à vue dans son histoire comme s’il improvisait ses rebondissements au fur et à mesure de sa progression débilitante. Et pas besoin d’être Einstein pour se rendre compte que rien n’a de sens dans ce gloubi-boulga à l’intrigue 100% improbable. A l’écran, ça donnerait presque des envies d’hurler de rire si la consternation n’occupait pas tout l’espace émotionnel et ça singe à gogo les films d’action actuels en pensant que recycler le même mouvement de combat suffira à faire croire que les bastons au couteau sont hyper nerveuses. Mais au jeu du « on secoue la boîte de puzzle et on balance tout sur la table en priant pour qu’un film potable naisse tout seul comme un grand », Riposte échoue dans les ronces. C’est chiant, c’est plat, c’est profondément crétin et aussi haletant qu’un 100 mètres de scarabées unijambistes. En plus d’être laid, prévisible et d’une pauvreté sans nom. On tient l’un des champions de l’année toutes catégories confondues aux mondiaux de la bouse.
