Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Magic in the Moonlight
Père : Woody Allen
Date de naissance : 2014
Majorité : 22 octobre 2014 (en salles)
Nationalité : USA
Taille : 1h38 / Poids : NC
Type : Comédie romantique
Livret de famille : Colin Firth (Stanley), Emma Stone (Sophie), Eileen Atkins (Vanessa), Marcia Gay Harden (Mme Baker), Hamish Linklater (Brice), Jacki Weaver (Grace), Erica Leerhsen (Caroline), Catherine McCormack (Olivia)…
Signes particuliers : Woody Allen a des hauts et des bas. Souvent des hauts. Mais aussi parfois des très bas. En voilà un.
SOUS LE CLAIR DE LUNE DU SUD, LA MAGIE N’Y EST PAS
LA CRITIQUE
Résumé : Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford, anglais arrogant et grognon qui a une très haute estime de lui-même. Stanley ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, il se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur pour y faire la connaissance de la jeune et ravissante Sophie Baker qui séjourne chez les Catledge avec sa mère. Sophie a été invitée par Grace, convaincue que la jeune fille pourra lui permettre d’entrer en contact avec son défunt mari. Dès qu’il rencontre Sophie, Stanley fait bien peu de cas de cette créature aussi frêle qu’insignifiante qu’il pense démasquer en un rien de temps. Autant dire qu’il se moque de la crédulité des Catledge ! Pourtant, à sa grande surprise, Sophie prouve qu’elle a des dons de télépathie et accomplit des exploits surnaturels qui dépassent l’entendement… L’INTRO :
Toujours aussi prolifique, Woody Allen ne baisse pas de régime et livre son cru annuel. Le cinéaste qui depuis quelques années se plaît à sillonner l’Europe, pose cette fois-ci ses valises du côté du sud de la France, pour Magic in the Moonlight. Une romance étonnante entre un prestidigitateur cynique, arrogant et incrédule et une médium aussi belle que frêle et surprenante. Un duo personnifié à l’écran par Colin Firth et Emma Stone, sur fond de magie amoureuse, de magie de la vie, et de magie tout court.
L’AVIS :
Magic in the Moonlight aura été choisi pour faire l’ouverture du Festival de Deauville 2014. Et alors que l’excitation de voir la manifestation débuter en grande pompe était à son paroxysme, la cruelle déception aura été à la mesure de l’émotion de cette belle journée de fête. Ce dernier cru « romantico-comique » du cinéaste new-yorkais est ennuyeux comme la pluie, paresseux, naïf et creux, en plus d’être avare en humour et en gouaille de qualité. Un échec qui n’est pas compensé par l’esthétique et le ton habituels de Woody Allen. Non seulement Magic in the Moonlight transpire la redite mais qui plus est, une mauvaise redite, le tout alors que, devant la caméra, d’excellents acteurs terriblement mal dirigés, s’agitent pour donner un peu d’âme et de vie à cette dernière œuvre poussive. On ne s’était plus autant ennuyé devant un Woody depuis Vous Allez Rencontré un Bel et Sombre Inconnu. Vite, le prochain.
Bande-annonce :