[Note spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Only the Brave
Père : Joseph Kosinski
Date de naissance : 2017
Majorité : 13 septembre 2018
Type : Sortie e-cinema
Nationalité : USA
Taille : 2h15 / Poids : NC
Genre : Drame, Biopic
Livret de Famille : Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Andie McDowell, Taylor Kitsch…
Signes particuliers : Excitant le papier, ennuyeux à l’écran.
PAS DE QUOI S’ENFLAMMER
LA CRITIQUE DE LINE OF FIRE
Résumé : Inspiré d’une histoire vraie. Juin 2013. Comme chaque année l’ Arizona est ravagé par les incendies de forêt qui déciment la région. Seuls les pompiers certifiés « hotshots » ont la possibilité de se rendre au plus près de l’ennemi pour le combattre. Eric Marsh, chef d’une caserne locale, et son équipe font tout ce qu’ils peuvent pour obtenir cette qualification qui pourra leur permettre de protéger la ville de Prescott et leurs familles. A force de persévérance ils obtiennent leur certification et vont devoir affronter l’incendie le plus gigantesque que la région ait connue . Au péril de leur vie, ils vont tenter d’éteindre ce brasier impitoyable. Alors que les flammes progressent inexorablement, leur temps est compté…C’est armé d’un très solide casting qui en fait son principal argument de vente, que débarque en e-cinema le film Line Of Fire, drame sur brasier ardent inspiré de l’histoire vraie d’une escouade de pompiers qui, en 2013, a du faire face au plus gros incendie qu’ait connu l’Arizona. Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Andie McDowell ou encore Taylor Kitsch, voilà la distribution que se paye le film réalisé par Joseph Kosinski (Oblivion, Tron Legacy ou le prochain Top Gun 2). Des flammes gigantesques, l’assurance d’une histoire intense, des stars à la pelle, pourquoi donc sortir Line of Fire seulement en e-cinema ? La réponse est simple, parce que le film a tout du DTV alléchant qui ne tient pas ses promesses.Oubliez les pompiers armés de canons à eau qui vont combattre le feu au plus proches des flammes, ce n’est pas ce que montre Line of Fire. Le film de Kosinski s’attache à l’odyssée d’un autre type de pompiers, ceux qui creusent des tranchées et brûlent quelques arbres pour empêcher les feux de progresser. Il en faut aussi car la tactique a fait ses preuves. L’ennui, c’est que tout cela n’est absolument cinégénique. Et puis voir une escouade de bonhommes creuser des tranchées pendant 2h15, c’est bien gentil cinq minutes mais vite lassant. Et voilà comment résumer Line of Fire : lassant. Car pour en rajouter une couche, le fameux gigantesque super-incendie vendu par le pitch n’arrive… qu’à la fin et se voit expédié en deux coups de cuillère à pot ! Résultat, Line of Fire ressemble à une interminable exposition de deux heures durant laquelle il ne se passe pas grand-chose si ce n’est de remontrer en boucle les mêmes scènes afin de remplir le vide laissé par un scénario aux abonnés absents. Que sauver des flammes de l’inintérêt ? Un final poignant, même s’il est amené avec des moufles. Cela reste un maigre lot de consolation, assurément trop insuffisant pour palier les tares de ce « biopic » dirigé avec mollesse et sans inspiration, et qui patauge dans le pire des bourbiers, celui de l’ennui. Toutes les histoires de héros ne sont pas forcément propices à devenir un film, ou encore faut-il avoir beaucoup d’idées et un style, Line of Fire n’a rien de tout cela et ne rend du coup pas justice à ses authentiques personnages, leur périple ne se regardant que d’un oeil très distrait.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux