Nom : Boychoir
Père : François Girard
Date de naissance : 2014
Majorité : 16 septembre 2015
Type : Sortie DVD
(Editeur : TF1 vidéo)
Nationalité : USA
Taille : 1h43 / Poids : NC
Genre : Drame
Livret de famille : Garrett Wareing (Stet), Dustin Hoffman (Carvelle), Kathy Bates (la directrice), Josh Lucas (Gerard), Kevin McHale (Wooly), Debra Winger (Mme Steele), Eddie Izzard (Drake), Joe West (Devon)…
Signes particuliers : Dustin Hoffman en chef de choeur… Il aura décidément tout joué.
VOIS SUR TON CHEMIN, CHANTEUR OUBLIÉ, ÉGARÉ…
LA CRITIQUE
Résumé : Un garçon de onze ans très perturbé, élève de l’American Boychoir School, fait la rencontre d’un chef de chœur qui va permettre à son talent d’éclore.L’INTRO :
Le Virtuose marque le retour de François Girard, le cinéaste québécois, pas le narcotrafiquant marseillais, cela va sans dire. Metteur en scène prolifique, aussi actif au cinéma qu’au théâtre, François Girard s’est illustré par le passé avec des films tels que Soie (en 2007) ou Le Violon Rouge (1998), son plus gros succès à ce jour. Avec Le Virtuose, présenté au festival de Toronto, Girard dirige Dustin Hoffman et porte à l’écran, un script de Ben Ripley (Source Code) narrant le parcours d’un enfant en difficulté, intégrant la prestigieuse American Boychoir School, une école de chant new-yorkaise pour enfants réputée, dont le chœur se produit dans le monde entier.L’AVIS :
Le Virtuose, ou une sorte de version américaine du franco-franchouillard Les Choristes de Christophe Barratier ? Pas tout à fait, mais pas loin. Dustin Hoffman remplace Gérard Jugnot en mentor « charismatique », Garrett Wareing prend la place de Jean-Baptiste Maunier en chanteur sur-talentueux ne demandant qu’à exprimer son don, la toile de fond n’est pas la même, l’histoire est différente, mais pour le reste, drames, bons sentiments, chœurs d’enfants, musique classique et voix de chérubins sibyllines sont au rendez-vous de ce drame appuyé, aussi mélo que les crocodiles Haribo sont sucrés. François Girard étale à l’écran la grosse épaisseur de clichés contenue dans le scénario bien fade de Ben Ripley, et pond un exercice jamais désagréable à l’œil, mais dépourvu de toute originalité, saveur ou intérêt. Avec Le Virtuose, le spectateur est invité à suivre un parcours balisé au barbelé, confortable mais jamais épatant, au sein duquel l’on sait exactement d’où l’on part et où l’on va, sans la moindre surprise au menu de la partition orchestrée. Si certains pourront se contenter de sa « belle » histoire facile, de la présence du grand Dustin Hoffman tout en non-jeu, ou des chants mélodieux distillés tout au long de ce récit initiatique, les autres ne pourront qu’être invités à passer leur chemin devant un film n’ayant pas grand-chose à offrir.
LA BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux