Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : Voyage to the Bottom of the Sea
Père : Irwin Allen
Livret de famille : Joan Fontaine (Susan Hiller), Walter Pidgeon (Amiral Henson), Barbara Eden (Cathy Connors), Peter Lorre (Lucius), Robert Sterling (Lee Crane)…
Date de naissance : 1961
Nationalité : USA
Taille/Poids : 1h45 – Budget NC
Signes particuliers (+) : Un formidable film d’aventure et de SF vintage rappelant le parfum des romans de Jules Verne.
Signes particuliers (-) : Forcément, le film a sacrément vieilli aujourd’hui.
LES MAYAS L’AVAIT PRÉDIT !
Résumé : En mission au pôle Nord pour des essais test, un sous-marin nucléaire conçu et dirigé par l’amiral Nelson est victime d’un éboulement de glace ne conduisant à refaire surface. L’équipage et les invités du gouvernement présents vont découvrir un triste spectacle. La glace est en fusion et le ciel en feu. Regagnant Washington au plus vite, l’Amiral va découvrir toute l’horreur de la situation. Suite aux dérèglements climatiques et au fait que « la ceinture de Van Allen » s’est embrasée, la température à la surface du globe va considérablement augmenter au point de rendre la vie impossible.
Décidément, il n’aura jamais eu de chance au cinéma. La meilleure transposition de l’univers du grand écrivain que fut Jules Verne dans le septième art, n’aura pas été une adaptation d’un de ses romans ! Pourtant, tout respire Jules Verne dans ce film catastrophe Le Sous-marin de l’Apocalypse renvoyant à la fois à L’île Mystérieuse et au Voyage au Centre de la Terre. En grand expérimenté et rompu au genre, le cinéaste Irwin Allen (qui a signé deux des plus classiques du genre avec L’aventure du Poséidon, La Tour Infernale) cerne à la perfection l’univers et le style de l’écrivain qui jusqu’à présent, n’aura que très rarement connu les joies d’adaptations réussies de son œuvre, comme si son style ne collait pas avec les impératifs du langage cinématographique ou comme si personne ne parvenait à retrouver la richesse et la saveur de ses envolées descriptives et de ses récits magnifiant la notion d’aventure.
Irwin Allen rend donc pratiquement hommage à ce brillant visionnaire de la littérature du XXème siècle par un récit qui lui emprunte beaucoup et qui exalte les passions pour des aventures hors du commun, tendant vers l’incroyable. A mi-chemin entre le film catastrophe, le récit d’aventure et le film de science-fiction, Le sous-marin de l’apocalypse (contrairement à fréquemment chez Verne) présente certes une théorie scientifique totalement farfelue et improbable, mais a le mérite de nous emporter dans un récit palpitant et savoureux. Le charme rétro à l’ancienne séduit, l’intensité est là et c’est non sans une certaine modernité que le film nous entraîne au gré d’effets spéciaux réussis.
Grand succès pour Allen qui déclinera le métrage en série télévisée par la suite (Voyages au Fond des Mers) il est impossible de dénier que ce Sous-Marin de l’Apocalypse a forcément un peu souffert du temps comme tout film ayant recours à des effets visuels. Mais néanmoins, les moments de bravoure qu’il offre sont d’une telle générosité qu’en passant outre et en adhérant à ces images aujourd’hui résolument kitsch, il n’est pas impossible de passer un excellent moment au gré d’aventures sous-marine palpitantes. Et très certainement que si ce n’avait pas été Irwin Allen, le film aurait bien plus vieilli que ça.
Bande-annonce :
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