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LE SEPTIÈME FILS de Sergey Bodrov – Critique – Sortie Ciné

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le septième filsMondo-mètre
note 1.5 -10
Carte d’identité :
Nom : The Seventh Son
Pères : Sergey Bodrov
Date de naissance : 2014
Majorité : 17 décembre 2014
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre : Fantastique

Livret de famille : Jeff Bridges (Gregory), Ben Barnes (Thomas Ward), Julianne Moore (Malkin), Alicia Vikander (Alice), Olivia Williams (mère de Thomas), Antje Traue (Bony), John DeSantis (Tusk), Kit Harington (Billy), Djimon Hounsou (Radu), Jason Scott Lee (Urag)…

Signes particuliers : Le début d’une nouvelle saga fantastique pour jeunes adultes.

PLONGEON ET DRAGONS

LA CRITIQUE

Résumé : Une époque enchantée, où les légendes et la magie ne font qu’un…L’unique guerrier survivant d’un ordre mystique part en quête d’un héros prophétique doté d’incroyables pouvoirs, désigné par la légende comme étant le dernier des Sept Fils. Le jeune héros malgré lui, arraché à la vie tranquille de fermier qu’il menait jusqu’à présent, va tout quitter pour suivre ce nouveau mentor rompu au combat. Ensemble ils tenteront de terrasser une reine d’autant plus maléfique qu’elle a levé contre le royaume une armée d’assassins redoutables aux pouvoirs surnaturels.photo-film-Le-Septieme-fils L’INTRO :

De son superbe Mongol sur la vie de Gengis Khan au Septième Fils, Sergey Bodrov rejoint cette innombrable nuée de cinéastes talentueux récupérés par le tout-puissant Hollywood, pour le meilleur ou pour le pire. Le cinéaste dirige le possible début d’une saga d’Heroic Fantasy (à suivre si le succès est au rendez-vous) nous entraînant dans des contrées médiévales peuplées de dragons, de sorcières, de spectres et autres créatures en tout genre, sur les traces d’un apprenti « épouvanteur », sorte de chevalier combattant les forces obscures. Le Septième Fils est l’adaptation de la saga littéraire The Wardstone Chronicles (L’Epouvanteur en français) signée Joseph Delaney, et s’attache au destin du jeune Thomas Ward (Ben Barnes, vu dans Narnia), nouveau « stagiaire » à former d’un renommé vieux bougon expérimenté, Maître Grégory (Jeff Bridges, qui commence à collectionner les blockbusters bisseux alimentaires) luttant depuis des lustres contre les ténèbres et plus particulièrement, la reine des sorcières Mère Malkin (Julianne Moore). Alicia Vikander (magnifique dans A Royal Affair), Olivia Williams, Djimon Hounsou ou encore Kit Harington complètent la distribution d’un film qui arrive enfin en salles au terme d’un processus créatif aussi compliqué que douloureux, marqué par de multiples réécritures, de nombreux reports de sa sortie et un passage de relai de Warner à Universal pour de sombres questions de conflits de pouvoir entre le studio et Legendary Pictures, en charge de la production.

star-24-TV-le-septième-fils-1L’AVIS :

Gros spectacle bodybuildé et gonflé aux SFX, dans la lignée des Percy Jackson, Eragon et consorts, Le Septième Fils est de ces films essayant de déployer leur univers fait de bric et de broc qui fonctionnent sans doute sur le papier des romans mais qui peinent à exister visuellement et narrativement une fois le saut vers le grand écran enjambé. Divertissement rutilant et supposé exaltant, Le Septième Fils transpire le capharnaüm cinématographique, production sans corps ni âme, souvent vilaine et interprétée sans conviction par un casting aux abois (Julianne Moore en tête, alors que Jeff Bridges toujours très pro, s’efforce d’assurer le strict minimum syndical face au fadasse Ben Barnes), justifiant seulement son récit aventureux et spectaculaire par un scénario emberlificoté dans les clichés pour à l’arrivée, une histoire bateau et dépourvue d’originalité. Alimentant son vide par du remplissage superficiel, Le Septième Fils sombre dans l’ennui avec ses enjeux aussi faiblards qu’idiots. Image trafiquée avec des filtres épouvantables, mise en scène hasardeuse et désastreuse, montage nonsensique… Ce blockbuster est méchamment loupé et l’on sent à chaque instant les errances d’un projet qui tâtonnait sans trop savoir quoi faire ni ou aller.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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