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Le saviez-vous ? : Julia Roberts engagée pour Pretty Woman… et virée 3 jours plus tard

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C’est pas banal d’être engagée pour un job et de se faire virer trois jours plus tard avant d’être réengagée. C’est pourtant ce qui est arrivé à Julia Roberts sur le classique Pretty Woman. Retour sur une situation abracadabrantesque.

A l’origine le film, qui s’intitulait 3000, n’avait rien du conte de féé moderne que l’on connaît aujourd’hui. Son auteur, J.F Lawton, avait écrit un drame globalement assez pessimiste. Néanmoins, le scénario plaisait et pouvait compter sur quelques appuis, notamment du côté du Sundance Institute. Julia Roberts, encore peu connue à l’époque, fut engagée par la production, une petite société nommée Vestron Pictures. Folle de joie, la jeune comédienne avait un job. Mais le bonheur ne dura que quelques jours. Passé un weekend en extase, Julia Roberts allait violemment redescendre sur terre un lundi matin quand elle apprit que Vestron Pictures se retirait finalement du projet. Et hop, adieu les rêves de succès. Les droits du script de Lawton furent rachetés par Disney et Gary Marshall nommé comme réalisateur. Sauf que c’est un tout autre film qui allait se dessiner. Avec Gary Marshall mais également la productrice Laura Ziskin, 3000 allait devenir Pretty Woman, cette comédie romantique culte entrée au panthéon des classiques des années 90. Mais quid de Julia Roberts ? Elle n’était plus du tout d’actualité passé ce virage du projet et le rôle fut proposé à une ribambelle d’actrices telles que Michelle Pfeiffer, Meg Ryan, Sarah Jessica Parker, Sandra Bullock ou encore Daryl Hannah, Valeria Golino voire Brooke Shields. Clairement, Julia Roberts n’était plus un premier choix.

Sauf que Gary Marshall était un vrai gentleman de l’aveu de Julia Roberts. Par correction, il lui sembla juste d’au moins la rencontrer. La suite, on la connaît. Ou presque. Julia Roberts remonta à bord de l’aventure. Restait le second problème : quel acteur face à elle. Al Pacino fut notamment sondé. Richard Gere, lui, refusa le rôle une première fois. Lors d’un rendez-vous avec Gary Marshall et Julia Roberts à New-York, c’est cette dernière qui poussa pour le convaincre. Richard Gere raconte que durant la réunion, alors qu’il rechignait à s’engager, il a vu Julia Roberts lui glisser discrètement un petit post-it… avec écrit dessus : « s’il te plaît, dis oui« . Il accepta et le bonbon romantique est né de leur alchimie à l’écran.

 

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