Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : The Young Lions
Père : Edward Dmytryk
Livret de famille : Marlon Brando (Christian Diestl), Dean Martin (Whiteacre), Montgomery Clift (Ackerman), Hope Lange (Hope Plowman), Barbara Rush (Margaret), May Britt (Gretchen), Maximilian Shell (Hardenberg), Dora Doll (Simone), Lee Van Cleef (Rickett)…
Date de naissance : 1958 / Nationalité : USA
Taille/Poids : 2h47 – 3 millions $
Signes particuliers (+) : Un classique au très prestigieux casting dont un Brando dans un contre-emploi étonnant. Une mise en scène solide.
Signes particuliers (-) : Une narration très confuse, des yeux plus gros que le ventre, Le Bal des Maudits ne convainc jamais et s’étire sur une longueur imposante sans jamais trouver le lyrisme d’une belle fresque chorale sur la guerre.
LA BLAGUE DES MAUDITS
Résumé : Portrait de quelques hommes durant la deuxième guerre mondiale. L’officier allemand Diestl qui n’approche pas l’idéologie nazie, Noah Ackerman, un jeune soldat juif montant en grade au cours du conflit et Michael, chanteur de profession n’ayant pu se faire réformer et essayant de se planquer le temps que la guerre passe…
Classique du septième art réalisé par l’hollywoodien Edward Dmytryk, Le Bal des Maudits est resté dans l’histoire pour son casting impressionnant mais surtout pour le parfum de polémique qu’il déclencha, trop dérangeant pour le grand public américain peu habitué et ne souhaitant guère voir sa star numéro une entre toutes, Marlon Brando, en officier allemand du régime nazi. Un classique considéré comme un chef d’œuvre, adaptation d’un roman d’Irwin Shaw, multipliant les contre-emplois étonnants. Outre le beau Marlon de ses dames, qui détonne en blond peroxydé, on retrouve par ailleurs dans une intrigue suivant plusieurs récits et personnages en parallèle, un Montgomery Clift en héros de guerre (et qui n’en est pas à sa première collaboration avec Dmytryk puisqu’ils ont fait ensemble L’arbre de Vie) et un Dean Martin en personnage apeuré, se cachant. Choix étonnant tant on aimerait plutôt vu l’inverse; Martin ayant toujours incarné la virilité séductrice là ou Clift faisait plus chétif et frêle.
Vaste épopée retraçant avec richesse la guerre sous toutes ses coutures, la fresque de Dmytryk s’attache à représenter le plus large éventail possible du conflit. Ainsi, il présente le côté germanique avec ses officiers nazis impitoyables et inhumains mais également ceux ayant une conception plus noble de la guerre, avec respect de l’adversaire et honneur, en marge des idéologies nazies. A l’opposé, le côté américain montre aussi bien les valeureux soldats gravissant les échelons un à un avec bravoure et courage que les hommes partant à reculons et faisant tout pour esquiver sur place, pour se défiler. A cela s’ajoute une représentation de la guerre dans toute son ampleur ou sa petitesse entre bataille de foule ou accrochages plus confidentiels à échelle humaine, une guerre vue dans son horreur (la visualisation des camps de concentration sera un moment fort et marquant). Dans tous les cas, Dmytryk montre une guerre qui change les hommes, une guerre qui était peut-être idéalisée ou dans tous les cas vue différemment et qui va déchanter ses protagonistes découvrant une réalité tout autre que celle qu’ils avaient imaginé.
Bien qu’il ne soit jamais de bon ton de critiquer un monument du cinéma, force est de reconnaître que l’épopée de Dmytryk n’était pas à la hauteur de l’attente suscitée par un film aux milles raisons intrigantes : Brando dans un rôle controversé, un film épique de 2h40, un casting de rêve dirigé par cinéaste habitué au lyrisme hollywoodien…
Pourtant, le grand défaut du Bal des Maudits est justement d’avoir voulu faire ironiquement peut-être trop épique. En essayant d’aborder tellement de choses, tellement d’aspects et facettes de la guerre (de l’officier nazi en proie aux doutes, du pauvre juif engagé, du trouillard qui n’a pas réussi à se faire réformé à l’avant-guerre, à la guerre, à la résistance ou la libération et même l’Afrique du Nord), Dmytryk finit par faire perdre à son film puissance et concision et finit par perdre par la même occasion, un spectateur plongé dans 2h40 longues et confuses dont les fameux climax épiques sont au final rares, ce qui n’aide pas à la dynamisation d’un récit qui en devient par conséquence assez ennuyeux. Beaucoup de scènes s’avèrent répétitives pour évoquer une idée que l’on a compris depuis longtemps, quand, dans le même temps, certaines choses sont seulement effleurées ou assez mal exploitées. A vouloir parler de trop de choses, à vouloir partir dans toutes les directions, on finit souvent par rater l’essentiel. Et c’est le cas chez Dmytryk. Alors que M. Brando et M. Clift livrent des prestations extraordinaires, leur personnages se perdent au fur et à mesure du récit dans la confusion d’un scénario qui semble ne plus trop savoir où il va. Le personnage d’Ackerman, jeune juif brimé interprété par Clift en est l’exemple criant. Personnage subliment écrit et interprété au départ, il s’étiole au cours du récit pour perdre totalement en puissance évocatrice plus la fin approche. Et que dire de celui de Dean Martin dont l’évolution au cours du récit vient presque poser la question de son utilité dramatique.
The Young Lions est « presque » un grand film qui passe à côté du chef d’oeuvre par sa volonté de faire trop grand, de voir trop grand. Les qualités réelles du film (dont une mise en scène d’une grande solidité, des intentions démesurées mais louables et une direction d’acteur exceptionnelle) sont indéniables et rendent la frustration que plus grande. Car de fait, on ne peut seulement que regretter une écriture trop confuse et manquant de lyrisme, comble du semi-échec pour un film de cette envergure.
Bande-annonce :
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