Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Never Go Back
Père : Edward Zwick
Date de naissance : 2016
Majorité : 19 octobre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h58 / Poids : NC
Genre : Thriller, Action
Livret de famille : Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper, Danika Yarosh, Aldis Hodge, Holt McCallany, Patrick Heusinger…
Signes particuliers : Le premier était une bonne surprise, le seconde une mauvaise plaisanterie.
UNE SUITE QUI DÉGONFLE LES MUSCLES
LA CRITIQUE DE JACK REACHER – NEVER GO BACK
Résumé : Jack Reacher est de retour, prêt à tout pour obtenir justice. Susan Turner, qui dirige son ancienne unité, est arrêtée pour trahison : Jack Reacher ne reculera devant rien pour prouver l’innocence de la jeune femme. Ensemble, ils sont décidés à faire éclater la vérité sur ce complot d’État.
Quatre ans après le succès du premier volet, l’ex-militaire Jack Reacher est de retour, et avec lui un Tom Cruise presque toujours aussi en forme. Presque, car si le montage et la musique de ce second opus tentent de faire illusion question dynamisme, le faussement inusable Tom paraît pour la première fois, bien fatigué à l’écran, limite à court de forme. Cela étant dit, on serait quand même bien nombreux à vouloir être affûté comme ça à 54 balais !
Exit Christopher McQuarrie, c’est le tâcheron en chef Edward Zwick (Le Dernier Samouraï, Le Prodige) qui prend les commandes de cette nouvelle aventure musclée. Et autant dire qu’on n’y gagne pas au change. Fidèle à lui-même et à son style impersonnel et fonctionnel, Zwick désincarne littéralement son héros, au moins autant que l’univers qui l’entourait. D’un fort sympathique thriller sombre et racé avec le premier, Never Go Back ramène la « saga » sur les terres de la banalité. Actioner lambda et semblable à mille autre blockbusters en toc, ce second chapitre joue la carte de l’économie en tout point, pauvreté de l’action proposée (c’est ballot vu que c’est ce qu’il était censé vendre) et scénario simpliste voire carrément idiot (McQuarrie parti, c’est Richard Wenk qui se charge du script, le gaillard coupable de 16 Blocs, Equalizer ou Expendables 2). Concrètement, on s’ennuie ferme devant une piètre suite agaçante de paresse, et qui ne capitalise jamais sur les bons points de son aîné.
Devant la caméra, Tom Cruise et Cobie Smulders se disputent le prix de celui qui jouera le plus mal, leurs prestations épouvantable de cabotinage enterrant définitivement cette sacrée déception, aussi molle du genou que noyée dans le formol. À l’heure où le public semble enfin prêt à réclamer des divertissements un peu plus qualitatifs, Never Go Back transpire le produit périmé où tout est factice. Un gros budget pour un film d’action bas de gamme, qui pompe à tout va (et sans talent) chez le voisin James Bond.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux
Un film qui nous tient en haleine du début à la fin, des acteurs crédibles & talentueux quelques soit leur âge!
Heureusement que je ne me fis jamais aux critiques trop souvent erronées!