Mondociné

GOOD FORTUNE de Aziz Ansari : la critique du film

Partagez cet article
Spectateurs

Nom : Good Fortune
Père : Aziz Ansari
Date de naissance : Prochainement
Type de sortie : Indéterminé
Nationalité : USA
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de Famille : Aziz AnsariSeth RogenKeanu Reeves, Keke Palmer, Sandra Oh…

Signes particuliers : Un feel good movie parfait pour l’hiver.

Synopsis : L’ange Gabriel décide d’intervenir dans la vie d’un travailleur précaire et d’un homme fortuné.

KEANU SE VOIT POUSSER DES AILES

NOTRE AVIS SUR GOOD FORTUNE

Keanu Reeves et son éternelle tête de droopy dépressif jouant les anges mélancoliques dans une comédie fantastique revisitant Les Ailes du Désir pour le meilleur et pour le rire… On achetait sans réserve l’idée avec la conviction profonde que le résultat pouvait s’avérer être autant sympathiquement feel good que profondément nanardesque. Pour savoir de quelle côté allait tomber la pièce, il n’y avait qu’une solution, partir à l’aventure du premier long métrage de l’acteur et humoriste Aziz Ansani (la série Parks and Recreations) avec le trio Droopy Reeves donc, Aziz Ansani lui-même, et Seth Rogen. Plus Keke Palmer, Sandra Oh et Stephen McKinley Henderson dans des rôles plus secondaires.

L’histoire ? Un ange du bas de la hiérarchie des gardiens ailés en charge de surveiller les gens qui écrivent des textos en conduisant, rêve de missions plus importantes. Il s’entiche de Arj, un malchanceux qui enchaine les petits boulots pourris à qui il a sauvé la vie alors qu’il textotait au volant. Voulant l’aider, Gabriel va commettre une belle boulette en échangeant sa vie misérable contre celle d’un businessman fortuné, avec l’idée de lui montrer que sa vie est peut-être difficile mais aussi précieuse qu’une autre. Sauf que -logique sauf pour les gros naïfs comme Gabriel- Arj va bien kiffer sa nouvelle vie luxueuse et n’aura aucune envie de retourner dans son existence à lui. L’ennui c’est que Jeff, ledit businessman fortuné, aimerait bien récupérer la sienne…

On entre dans la période de Noël avec les fameux « films de Noël ». En soi, Good Fortune n’a rien d’une comédie romantique concon ni d’une crétinerie sur fond de fêtes de fin d’année… et pourtant il transpire le genre de film que l’on a envie de voir niché dans son plaid pendant cette période où il fait froid, où il fait moche, où il fait gris, où l’on en a ras-la-casserole parce qu’on rêve déjà de la douceur du soleil printanier qui paraît si loin. En clair, on veut de la joie et de la bonne humeur comme ZAZ, et Good Fortune c’est exactement ça !

Inoffensif au possible mais boosté par ses bons sentiments, son humour léger comme une salade tomate-mozza et sa B.O passionnément eighties (Sabrina, Niagara, Scorpions, Beck, Sylvester), Good Fortune est une éclaircie dans la morosité. Un joli petit film rieur et gentil, qui ne vend rien d’autre que ce qu’il propose vraiment à savoir un bon moment de détente sur fond d’un propos assumant à 100% sa naïveté en lien avec celle de son personnage d’ange crédule. Le genre de petit truc dont on ressort avec le sourire. Notre culture cinématographique n’en ressortira pas enrichie mais la journée sera plus belle avec sa découverte que sans.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Close
Première visite ?
Retrouvez Mondocine sur les réseaux sociaux