Nom : Extinction
Père : Miguel Andres Vivas
Date de naissance : 2015
Majorité : 02 mars 2016
Type : Sortie vidéo
(Éditeur : Condor Entertainement)
Nationalité : Espagne…
Taille : 1h30 / Poids : NC
Genre : Epouvante-horreur
Livret de famille : Matthew Fox, Jeffrey Donovan, Quinn McColgan, Valeria Vereau, Clara Lago…
Signes particuliers : Une série B recyclant l’idée d’un monde chaotique dévasté par des infectés-zombies. Sympathique.
JE NE SUIS PAS UNE LÉGENDE
LA CRITIQUE
Résumé : Dans un futur proche, le monde est entré dans une nouvelle ère glaciaire. Frappée par une terrible épidémie, la planète est désormais parcourue par des hordes d’infectés sanguinaires. Jack, l’un des rares survivants, vit reclus avec sa fille de 12 ans qu’il tente de protéger. Mais sa fragile quiétude va voler en éclat lorsque une troupe d’Infectés repère son hameau isolé, l’obligeant à se rapprocher de son voisin Patrick, avec qui il partage un lourd secret…L’INTRO :
Produit notamment par le réalisateur Jaume Collet-Serra (Esther, Non-Stop), le survival horrifique Extinction marque le retour au long-métrage du cinéaste espagnol Miguel Andres Vivas, qui avait fortement épaté son petit monde il y a cinq ans avec l’excellent home invasion Secuestrados. Peu en vue depuis ce beau fait d’arme méconnu, Vivas ne quitte pas les sentiers du cinéma de genre avec une série B évoluant dans un registre toujours aussi à la mode, celui du film de zombies/infectés mettant aux prises quelques survivants dans un monde post-apocalyptique où la terre est en proie à une nouvelle ère glacière. Et devant la caméra de l’ibérique, Matthew « Jack de Lost » Fox et Jeffrey Donovan.L’AVIS :
Les amateurs d’inattendu et de vent d’air frais seront probablement bien déçus avec ce Extinction, modeste série B anecdotique pour samedi soir au chaud sous la couette. Miguel Andres Vivas ne joue pas la carte de l’originalité avec ce troisième long-métrage, mais s’applique à défaut, à faire dans l’efficacité d’une petite production sans gros moyens, s’évertuant tant bien que mal, à tenir la route de la distraction sympathique sans surprises mais bien calibrée. Et le résultat de ressembler exactement à ce à quoi on pouvait s’attendre. Empruntant à tout va à droite à gauche, de la série Walking Dead à Je Suis une Légende en passant par tout un tas de choses vues ces dernières années (28 Jours plus Tard, 30 Jours de Nuit etc…), Extinction divertit, au-delà de ses nombreuses invraisemblances, au-delà de son absence de créativité ou de sa facilité générale. Plutôt propre en dehors de quelques fonts verts hasardeux dus à son manque de moyens, le film de Miguel Andres Vivas reste fondamentalement vain sur le fond, mais fonctionne sur la forme, du moins assez pour s’éloigner de nanars façon The Colony, dont il est assez proche. Rien de neuf sous le soleil du film d’infectés, mais de quoi amuser l’espace d’une petite heure et demi, essentiellement grâce à rythme correctement entretenu malgré les ralentissements propres au « huis clos », ou grâce à ses quelques idées tout aussi empruntées ailleurs, comme de proposer une dynamique où deux rares survivants réussissent à se faire la gueule en habitant côte à côte dans un monde désolé.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux