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DEADPOOL 2 de David Leitch : la critique du film

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Carte d’identité :
Nom : Deadpool 2
Père : David Leitch
Date de naissance : 2018
Majorité : 16 mai 2018
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h00 / Poids : NC
Genre
: Comédie, Action

Livret de famille : Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin, T.J. Miller, Zazie Beetz…

Signes particuliers : Une suite un peu moins bonne que le premier, mais ça reste toujours très fun.

MISTER POOL EST DE RETOUR !

LA CRITIQUE DE DEADPOOL 2

Résumé : L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque ! Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts. 

He’s back ! L’anti super-héros le plus trash de l’univers Marvel renfile son masque et son costume et comme le disait Jeanne Mas, c’est en rouge et noir qu’il va surmonter ses montagnes de douleur pour butter du méchant à tour de flingues et de katanas ! Et au passage, Deadpool va devoir apprendre ce qu’est l’amitié et l’honneur. Sacré programme pour l’insolent super-bonhomme à la tronche de grand brûlé et au langage plus fleuri qu’un rond-point !
Trois ans après le carton planétaire du premier film, Deadpool revient jouer les poil à gratter dans la galaxie des super-héros. Et autant prévenir tout de suite, le trublion ne s’est pas assagi d’un quart de gramme, bien au contraire ! Toujours aussi violent, toujours aussi vulgaire, toujours aussi drôle et déjanté, Deadpool continue d’assumer son rôle d’électron libre radicalement différent de ses congénères, en respectant l’adage qui veut qu’une suite capitalise sur les éléments forts de son aîné en les maximisant puissance 2… ou plus. Dans cette logique de l’escalade assumée, Deadpool 2 fait du coup dans le « tout plus que le précédent ». Plus de blagues, plus de trash, plus de gerbes de sang et de morts violentes et plus de références geek. Avec le risque de venir flirter avec la ligne jaune du « trop ».

Car parfois, à vouloir cocher toutes les cases du cahier des charges deadpoolien, le film de David Leitch (l’un des coréalisateurs de John Wick, qui prend la relève de Tim Miller) oublie de soigner un peu son écriture, de son histoire à sa construction en passant par sa gestion de ses éléments constitutifs. On a parfois cette désagréable impression que tout est sans cesse prétexte à fourrer du gag à gogo en abattant la carte de la surenchère mécanique, quitte à épuiser un spectateur noyé par une incessante enfilade de tirades, certes souvent hilarantes, mais à la lisière de l’overdose. En cela, Deadpool 2 est un peu plus brouillon que son prédécesseur, un peu long et épuisant sur la durée aussi, mais heureusement le plaisir et l’explosivité sont toujours là, de quoi compenser le manque logique de fraîcheur, l’idée du défonçage des codes ayant déjà été utilisée sur le précédent. Et comme d’habitude, on vous conseille de bien rester assis dans votre fauteuil jusqu’à la fin du générique, ce serait franchement dommage de passer à côté de l’énormissime blague post-film qui tient sur deux scènes à mourir de rire !

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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