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UNTIL DAWN de David F. Sandberg : la critique du film

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Spectateurs

Nom : Until Dawn
Père : David F. Sandberg
Date de naissance : 23 avril 2025
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h43 / Poids : NC
Genre : Horreur

Livret de Famille : Ella RubinMichael CiminoOdessa A’zion…

Signes particuliers : On en attendait mieux.

Synopsis : Un an après la mystérieuse disparition de sa sœur Mélanie, Clover et ses amis se rendent dans la vallée reculée où elle a disparu pour chercher des réponses. Alors qu’ils inspectent une auberge de jeunesse abandonnée, ils se retrouvent traqués par un tueur masqué et horriblement assassinés un par un… mais se réveillent ensuite et se retrouvent au début de la même soirée. Piégés dans la vallée, ils sont forcés de revivre ce cauchemar encore et encore – mais à chaque fois, la menace du tueur est différente, et chaque version est plus terrifiante que la précédente. Alors que l’espoir s’amenuise, le groupe comprend qu’ils n’ont qu’un nombre limité de vies, et que leur seule chance de s’en sortir est de survivre jusqu’à l’aube.

LA MORT SANS FIN

NOTRE AVIS SUR UNTIL DAWN

Attention, adaptation de jeu vidéo en vue. On connaît la chanson, l’exercice est périlleux et rares sont ceux qui ne se vautrent pas. Cette fois, c’est Until Dawn qui passe à la casserole du cinéma, le célèbre jeu vidéo horrifique édité par Sony Interactive. Horreur et jeu, on ne peut s’empêcher de penser à Silent Hill, l’adaptation semi-réussie (ou semi-loupee c’est selon) signée Christophe Gans. Ou au méconnu Forbidden Siren. En tout cas, pour se convaincre, on essaie de songer à des choses positives et plus fréquentables que les Resident Evil et autre Five Nights at Freddy’s. Pour l’aider à pencher du bon côté de la balance, on soulignera qu’Until Dawn peut au moins compter sur un réalisateur bien choisi, le talentueux David F. Sanberg, à qui l’on doit le flippant Dans le noir (bon ok, et aussi les piteux Shazam ! et Annabelle 2 mais soyons pas médisants).

À vrai dire, on en attendait un peu monts et merveilles. Triste du coup de voir Until Dawn décevoir. Pourtant, Sandberg témoigne de quelques bonnes idées de mises en scène, son adaptation est efficace et rondement menée, l’univers est graphiquement séduisant, l’horreur n’est pas lissée et parfois franchement craspouille… Avec autant de bons points, Until Dawn semblait avoir tout ou presque pour lui. Mais l’art est parfois ironique en cela que le film paye ce qu’il fait bien… car ça met en exergue tout ce qu’il fait mal. Until Dawn laisse poindre une frustration exacerbée à voir un film porteur d’un énorme potentiel, lequel est impacté par des faiblesses trop évidentes. Et la liste est longue. Les subtilités de l’histoire du jeu sont expédiées six pieds sous terre pour laisser place à une extrême simplicité, les personnages ne sont que des résumés génériques d’eux-mêmes, par paresse (ou culture horrifique – là aussi c’est selon) le film empile les emprunts à des films qui lui sont très supérieurs (ce qui ne lui rend pas forcément service). On passe de Massacre à la tronçonneuse à Evil Dead, de La Cabane dans les bois à tous ces films où des jeunes sont coincés en forêt sans réseau… Sur cette base donnant dans le medley remixé, Sandberg applique un catalogue de jump scare faciles comme si c’était le seul moyen d’exprimer sa terreur. Alors oui c’est divertissant, oui ce n’est pas honteux, mais qu’est-ce que c’est oubliable… Attendez, on parle de quel film déjà ?

 

Par Nicolas Rieux

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