Nom : The Creator
Père : Gareth Edwards
Date de naissance : 27 septembre 2023
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 2h13 / Poids : 80 M$
Genre : Science-fiction
Livret de Famille : John David Washington, Gemma Chan, Ken Watanabe…
Signes particuliers : Un beau geste de SF.
Synopsis : Dans un futur proche, humains et intelligence artificielle (IA) se livrent une guerre sans merci. Soldat américain infiltré en Asie, Joshua est séparé de sa femme Maya au cours d’un assaut. Supposant que celle-ci est décédée, il rentre aux États-Unis, complètement dévasté. Cinq ans plus tard, l’armée lui demande de revenir sur le terrain, craignant qu’une puissante intelligence artificielle n’ait créé une arme qui permette à l’Orient de gagner la guerre qu’elle livre à l’Occident. Sentant son utilisation proche, elle souhaite qu’il la trouve et la détruise. Lorsque la colonelle Jean Howell apprend à Joshua que Maya est peut-être en vie et qu’elle se trouverait dans la zone de combat, celui-ci trouve soudainement un nouvel enjeu dans cette mission qu’il avait tout d’abord accepté à contrecœur. Cependant, peu après son arrivée en Asie, il découvre que l’arme en question n’est autre qu’une petite fille de 6 ans prénommée Alphie. Dès lors, Joshua commence à remettre en question ses convictions sur l’IA : Où est la vérité ? Que lui a-t-on caché ?
IA : INTELLIGENT ART
NOTRE AVIS SUR THE CREATOR
Fort d’avoir signé l’un des opus les plus salués par les fans de Star Wars (le spin off Rogue One), Gareth Edwards a mis sept ans avant de revenir sur le devant de la scène cinématographique. Une longue période qui lui a permis de mûrir son ambitieuse fable SF qu’est The Creator. Une nouvelle incursion dans son registre de prédilection, qui n’est pas sans rappeler son premier long-métrage Monsters dans le sens où Edwards fait une nouvelle fois preuve d’ambitions débordantes avec un budget limité. On est loin des 500.000 dollars de Monsters bien sûr mais avec à peine 80 millions, le cinéaste signe une proposition science-fictionnelle qui en offre bien plus que quantité de mammouths à 200 millions. Le tour de force rappelle un peu District 9, toutes proportions gardées.
L’histoire plante un postulat à la fois ultra-éculé et néanmoins terriblement d’actualité. En 2065, alors qu’une partie de l’humanité affronte une Intelligence Artificielle qui a atomisé Los Angeles dix ans plus tôt, un agent est recruté pour traquer et éliminer le Créateur, l’énigmatique architecte de l’IA, dans une Nouvelle-Asie qui, elle, cohabite avec les robots baptisés « les simulants ».
Par Nicolas Rieux
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