Nom : Saw X Père : Kevin Greutert Date de naissance : 25 octobre 2023 Type : sortie en salles Nationalité : USA Taille : 1h58 / Poids : 13 M$ Genre : Horreur
Synopsis :John Kramer, le tueur au puzzle, est de retour dans le volet le plus perturbant de la franchise SAW. Les événements se situent entre SAW I et II, on y retrouve un John, malade et désespéré, qui se rend au Mexique afin de subir une opération expérimentale capable de guérir son cancer, mais il découvre que tout ceci n’est qu’une escroquerie visant des malades vulnérables et affligés. Animé d’un nouveau but, le célèbre tueur en série retourne à son œuvre, et va prendre sa revanche sur ces escrocs dans un terrible « jeu » dont il a le secret, à travers des pièges toujours plus machiavéliques et ingénieux les uns que les autres.
AUSSI SAW QUE LES AUTRES
NOTRE AVIS SUR SAW X
Et de dix. L’inépuisable saga Saw initiée par James Wan et Leigh Whannell il y a bientôt 20 ans continue sa route dans les ronces de l’horreur. Très vite, la franchise a faibli faute d’avoir des fondations fortes capables de résister à des suites en pagaille. Avec ce dixième chapitre réalisé par Kevin Greutert (les affreux opus 6 et 7), elle tente quelque chose d’un brin différent… pour mieux refaire du Saw à l’arrivée. L’originalité s’est vite rebarrée en vacances. La petite nuance cette fois, c’est que l’infatigable John Kramer est au centre de tout, victime et bourreau. Temporellement, nous sommes entre l’épisode I et II, tout ce qui a suivi est donc à mettre de côté. Atteint d’une tumeur au cerveau, l’homme derrière Jigsaw intègre un programme révolutionnaire -mais non homologué- visant à traiter des cancers incurrables. Quand il se rend compte qu’il s’est fait berné par ce qui s’avère être une escroquerie, il part à la chasse aux arnaqueurs qui lui ont vendu un rêve et pris son pognon. Et sa vengeance sera rouge chair et sang.
Saw X tente d’épaissir le scénario d’ordinaire lapidaire des films de la saga horrifique culte en développant un propos sur le capitalisme et en inversant les pôles pour faire cette fois de son John Kramer, l’anti-héros héros empathique du jubilé gore. Cela donne au film un léger regain d’intérêt après une enfilade de purges (le 9eme ayant touché le fond de la piscine et attaqué les fondations) mais ça n’en fait pas un vrai bon film d’horreur pour autant. Ça reste toujours très bête, peu surprenant (en même temps on n’a jamais plus été surpris depuis le premier) et surtout c’est très routinier une fois le postulat habituel remis en place. On nous a vendus à droite à gauche un vrai « bon retour en force » de la saga, ce nouvel opus fait pschitt comme les autres, malgré 2-3 maigres qualités qui ne font pas illusion bien longtemps.
