La Mondo-Note :
Carte d’identité :
Nom : Playmobil le film
Père : Lino DiSalvo
Date de naissance : 2019
Majorité : 07 août 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Animation
Livret de famille : Anya Taylor-Joy et avec les voix de Franck Dubosc, Kad Merad, Jérôme Commandeur, Jenifer Bartoli…
Signes particuliers : L’évènement du dernier festival d’Annecy.
EN ARRIÈRE LES HISTOIRES…
LA CRITIQUE DE PLAYMOBIL LE FILM
Synopsis : Lorsque son petit frère Charlie disparaît dans l’univers magique et animé des Playmobil, Marla se lance dans une quête hors du commun pour le retrouver ! C’est le début d’une aventure pleine d’action et d’humour où Marla fera des rencontres inoubliables : un sympathique vendeur ambulant qui vit dans son food truck, un agent secret élégant et charismatique, un affectueux petit robot et une bonne fée fantasque seront autant de nouveaux amis qui l’aideront à échapper aux dangers qui la guettent.
Après les adaptations de BD ou de dessins-animés de nos enfances, le nouveau filon à la mode exploitable pour le cinéma sont nos jouets de gamins, qui n’ont de cesse d’investir les écrans ces dernières années. Le succès des films Lego en a visiblement inspiré plus d’un puisque voilà que déboule la concurrence : les célèbres Playmobil ! Réalisé par le spécialiste de l’animation Lino DiSalvio qui signe ici son premier long-métrage après avoir bossé sur des films tels que Raiponce ou La Reine des Neiges, Playmobil Le Film est une ambitieuse production française qui vise ouvertement le marché mondial comme le laisse deviner son casting emmené par la jeune Anya Taylor-Joy. Côté voix, Kad Merad, Jenifer Bartoli, Franck Dubosc ou encore Jérôme Commandeur…
Là où La Grande Aventure Lego misait intelligemment sur la carte du délire décalé fortement alimenté par le second degré et les références multiples afin de toucher petits et grands, Playmobil Le Film a plutôt opté pour le credo de la comédie d’aventure pour enfants. Un choix comme un autre mais qui a pour effet de voir le film se priver d’un public potentiel, d’autant qu’il n’hésite pas à bien creuser le terreau de l’enfantin en multipliant les motifs type Disney avec des chansons gnangnan, des couleurs partout, des blagues guillerettes et un message tout ce qu’il y a de plus positif et bienveillant. L’ennui, c’est que si les plus petits pourront prendre un certain plaisir devant un gentil conte trépidant vantant les mérites de l’amitié, de la famille, du croire en ses rêves et de l’évasion aventureuse, la formule concoctée par Dino DiSalvio cumule les couches jusqu’à en devenir étouffe-chrétien. Musiques, paillettes et ludique glucosé, Playmobil Le Film devient vite aussi pénible et épuisant qu’une journée en famille à Disneyland à se fader les attractions pour les petits en écoutant en boucle les mélodies du parc (les parents, vous voyez sûrement de quoi on parle). Le long-métrage eut été malin de s’inspirer un peu de la méthode Pixar, les Toys Story en tête, histoire de gagner en profondeur au lieu de sombrer ainsi dans la fantaisie abrutissante qui n’a rien à proposer d’un tant soit peu nouveau hormis le simple fait de mettre mollement en scène les jouets iconiques sans inspiration. Mollement car si l’on y regarde de plus près, on pourrait les remplacer par des personnages tout ce qu’il y a de plus normaux que ça ne changerait quasiment rien. Ce qui est un peu dommage quand on adapte une marque aussi forte que Playmobil.
BANDE-ANNONCE :
Par Wilfried Rennahan