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MA de Tate Taylor : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Ma
Père : Tate Taylor
Date de naissance : 2019
Majorité : 5 juin 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Thriller, Epouvante

Livret de famille : Octavia Spencer, Diana Silvers, Juliette Lewis…

Signes particuliers : Un thriller d’épouvante aussi mou qu’un chamallow.

CIRCULEZ, Y’A PAS GRAND-CHOSE À VOIR

LA CRITIQUE DE MA

Synopsis : Sue Ann, une femme solitaire vit dans une petite ville de l’Ohio. Un jour, une adolescente ayant récemment emménagé, lui demande d’acheter de l’alcool pour elle et ses amis ; Sue Ann y voit la possibilité de se faire de nouveaux amis plus jeunes qu’elle. Elle propose aux adolescents de traîner et de boire en sûreté dans le sous-sol aménagé de sa maison. Mais Sue Ann a quelques règles… 

Entre deux productions plus ronflantes au capital marketing mieux affirmé, Jason Blum continue d’occuper l’espace en balançant tout un tas de films histoire d’assouvir les besoins du jeune public amateur de « frissonnades ». Et le petit nouveau de la fabrique à série B s’appelle Ma, thriller à consonance horrifique porté par la formidable Octavia Spencer et réalisé par Tate Taylor (Get on Up, La Fille du Train). Ma, c’est le surnom donné à Sue Ann par les jeunes de la ville, qui la vénère depuis qu’elle a décidé de mettre son sous-sol à disposition pour qu’ils puissent organiser leurs teufs. Et en plus, Ma fournit l’alcool voire les petits fours. Que demande le peuple ! Sauf qu’on s’en doute bien, cet élan de générosité inconscient (et illégal) cache quelque chose. Du genre que Ma n’est peut-être pas totalement nette dans sa tête…

C’est fou ce que le temps peut paraître long devant un film où il ne se passe rien. Comme Ma par exemple, pseudo thriller d’épouvante qui fait plus dans le thriller sous valium que dans l’épouvante angoissante. C’est simple, il faut attendre 45 longues minutes pour voir le film enfin esquisser un début d’intrigue inquiétante (alors qu’on a tous compris l’idée depuis un bon moment). Pire, il faut poireauter près de 1h10 avant qu’un vague frémissement l’anime et 1h20 avant qu’il se décide à s’exciter et qu’il se passe vraiment quelque chose. Et encore, le « quelque chose » a des airs d’amuse-bouche semi-appétissant et réellement frustrant étant donné qu’aucun repas ne suivra. En dehors de la prestation délicieusement anxiogène d’Octavia Spencer, il n’y a rien à sauver ni à retenir de cette série B aussi plate et inutile qu’une voiture sans roues.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

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