Mondomètre
Carte d’identité :
Nom : The Man who Knew Infinity
Père : Matt Brown
Date de naissance : 2015
Majorité : 01 mars 2017
Type : Sortie Blu-ray/DVD
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h49 / Poids : NC
Genre : Drame, Biopic
Livret de famille : Dev Patel, Jeremy Irons, Toby Jones…
Signes particuliers : Un biopic mineur mais ludique.
TRAGÉDIE MATHÉMATIQUE
LA CRITIQUE DE L’HOMME QUI DÉFIAIT L’INFINI
Résumé : La vie de Srinivasa Ramanujan, un des plus grands mathématiciens de notre temps. Élevé à Madras en Inde, il intègre la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et y développe de nombreuses théories mathématiques sous l’égide de son professeur G.H. Hardy. Vous avez déjà entendu parler de Srinivasa Ramanujan ? Certains se diront « Bien sûr, quelle question ! » mais fort à parier que la plupart iront faire un petit tour rapide sur Google. Pas de panique, c’est normal et c’est justement tout l’intérêt de L’homme qui Défiait L’Infini, second long-métrage du réalisateur Matt Brown, dont on avait perdu la trace depuis quinze ans et son obscure comédie dramatico-romantique Ropewalk. Avec Dev Patel, épaulé de Jeremy Irons ou encore Toby Jones, ce biopic britannique revient sur l’histoire d’un génie des mathématiques tristement méconnu du grand public, mais dont l’héritage est encore aujourd’hui précieux et étudié sous toutes ses coutures par les spécialistes.L’homme qui Défiait L’Infini resserre la vie du célèbre mathématicien et évacue beaucoup de choses de son histoire (notamment sur sa jeunesse), pour rendre son récit plus cinématographiquement efficace. A défaut d’être totalement fidèle dans les détails, le film de Matt Brown capte néanmoins les contours essentiels du personnage et se révèle comme un film à la fois mineur, plaisant et ludique, un divertissement certes académique mais globalement bien calibré, sur l’un des esprits les plus brillants qu’ait connu le monde. Emmené par un excellent Dev Patel (comme toujours), qui apporte son capital sympathie à un film qui le devient à son contact, et ce malgré une réalisation terne et fonctionnelle illustrant une écriture prévisible et sans brio, L’homme qui Défiait L’Infini se regarde d’un œil détaché mais toutefois intéressé, notre curiosité étant piquée par ce destin aussi incroyable que tragique. Un biopic anecdotique mais agréable.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux