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LES PARFUMS de Grégory Magne : la critique du film

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La Mondo-Note :

Carte d’identité :
Nom : Les Parfums
Père : Grégory Magne
Date de naissance : 2020
Majorité : 1er juillet 2020
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h40 / Poids : NC
Genre : Comédie

Livret de famille : Emmanuelle Devos, Grégory Montel, Gustave Kervern…

Signes particuliers : Un joli film, simple et frais, porté par un beau duo.

EMMANUELLE DEVOS A DU NEZ

NOTRE AVIS SUR LES PARFUMS

Synopsis : Anne Walberg est une célébrité dans le monde du parfum. Elle crée des fragrances et vend son incroyable talent à des sociétés en tout genre. Elle vit en diva, égoïste, au tempérament bien trempé. Guillaume est son nouveau chauffeur et le seul qui n’a pas peur de lui tenir tête. Sans doute la raison pour laquelle elle ne le renvoie pas.

Second long-métrage de Gregory Magne après L’Air de Rien (2012), Les Parfums est une petite comédie délicate qui suit les destins croisés de deux personnages, Anne et Guillaume. Elle est Nez, en somme, elle utilise son odorat très entraîné pour travailler les senteurs (élaborer des parfums par exemple). Lui est chauffeur privé. Tous deux traversent leur existence sans éclat, comme éteinte à la suite d’événements que l’on présuppose sans savoir. Leur rencontre va faire naître, ou plutôt renaître, un quelque-chose d’endormi. Les Parfums est une comédie dramatique doublée d’un coup d’œil qui nous laisse entrevoir un métier méconnu, celui de Nez.

Le film de Grégory Magne repose avant tout sur un joli duo, Emmanuelle Devos et Gregory Montel, moteurs de cette petite comédie inoffensive qui a pour elle, d’essayer d’aller un peu plus loin que le gagesque facile, pour amuser avec une certaine subtilité d’écriture, notamment dans l’élaboration des personnages. Là où la comédie française a souvent tendance à se contenter du minimum syndical pour être fonctionnelle, Les Parfums a le mérite de soigner son allure, son écriture, mais aussi son atmosphère, sa mise en scène, sa direction d’acteurs. De quoi compenser la non originalité de l’arc général qui propose une énième revisite de « la rencontre de deux êtres que tout oppose » rejoint par leur solitude commune. L’ensemble n’est certes pas inoubliable -bien au contraire- mais l’instant fonctionne, porté par un certain charme, une douce tendresse et une petite poésie mélodique plaquée en fond.

BANDE-ANNONCE :

Par Wilfried Rennahan

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