Nom : Le Choix
Père : Gilles Bourdos
Date de naissance : 20 novembre 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h18 / Poids : NC
Genre : Drame
Livret de Famille : Vincent Lindon, et les voix d’Emmanuelle Devos, Pascal Arbillot, Grégory Gadebois, Cédric Kahn…
Signes particuliers : Intriguant.
Synopsis : Joseph Cross ressemble à son métier. Solide comme du béton. Marié, deux enfants, son existence est parfaitement organisée. Pourtant cette nuit, seul au volant, il doit prendre une décision qui peut ruiner sa vie.
FAIRE ROUTE VERS SON DESTIN
NOTRE AVIS SUR LE CHOIX
Après le pari d’un film dissymétrique avec Espèces Menacées, Gilles Bourdos tente le pari d’un huis-clos à 100% dans une voiture. Généralement, ce type de concept est au service de thrillers de série B à suspens insoutenable (Retribution avec Liam Neeson, Phone Game avec Colin Farrel ou les excellents The Guilty et Burried par exemple). Loin de tout cela, Le Choix n’a rien d’un thriller sous tension, c’est un drame, un film en temps réel où la vie d’un homme s’écroule en deux heures au rythme de ses communications téléphoniques alors qu il fait route vers Paris pour rejoindre quelqu’un.
Vincent est contremaître de chantier. Un type réputé fiable, dans son boulot comme pour sa famille. Mais à la veille d’une journée déterminante pour l’un des plus grands chantiers de la décennie, il doit faire un choix qui risque de ruiner sa vie. Il prend précipitamment l’autoroute pour Paris. En chemin, coincé dans l’habitacle de son véhicule, il doit gérer son travail, sa famille et des obligations qu’il estime devoir tenir.
Gilles Bourdos tente un film-concept, celui de décortiquer les ramifications d’un simple drame familial, entièrement du point de vue d’un homme au volant de sa voiture. Toutes les informations passent par les conversations téléphoniques qu’il a avec ses différents interlocuteurs. Sa famille, son travail et la personne vers qui il fait route. Difficile d’entrer davantage dans les détails sous peine de divulgâcher une intrigue que le cinéaste prend soin de dévoiler au compte-gouttes. Ce que l’on en retient, c’est une relative efficacité, un postulat plutôt bien tenu et la performance d’un Vincent Lindon de chaque plan et par qui tout passe. Pour le reste, Le Choix est semi-convaincant. Si l’on est pris par l’histoire, d’abord curieux d’en connaître les mystères puis de voir comment ils vont se résoudre, Gilles Bourdos ne parvient pas à vraiment élever son film au-delà de l’anecdotique curiosité de ce qu’il propose à savoir 1h16 sous tension où un homme, seul face à lui-même, s’interroge sur son rapport au bien et au mal, son passé et sa manière d’assumer ses erreurs. Ce n’est pas d’une folle consistance. Reste l’originalité du concept ? Même pas vraiment, puisque Le Choix est le remake français du Locke de Steven Knight avec Tom Hardy.