Carte d’identité :
Nom : Koblic
Père : Sebastián Borensztein
Date de naissance : 2016
Majorité : 05 juillet 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : Argentine, Espagne
Taille : 1h32 / Poids : NC
Genre : Drame, Thriller, Historique
Livret de famille : Ricardo Darín, Oscar Martinez, Inma Cuesta…
Signes particuliers : Un beau sujet traité avec un peu trop de platitude. Heureusement que Ricardo Darin est là !
L’APPEL DE LA CONSCIENCE
LA CRITIQUE DE KOBLIC
Résumé : Argentine 1977. Un ancien pilote et capitaine de la Marine argentine, Tomas Koblic s’enfuit après avoir désobéi à un ordre de l‘armée soumise à la dictature. Caché dans une petite ville du sud du pays, sa présence attire l’attention du maréchal local d’une autorité abusive et sans scrupules. La conscience n’a nulle endroit pour se cacher..
Quatre après la comédie dramatique El Chino, le réalisateur Sebastián Borensztein retrouve le comédien Ricardo Darin, pour un thriller historique aux allures de western, nous replongeant dans l’Argentine de 1977, alors sous le règne de la terrible dictature dirigée par la junte militaire. Dans Koblic, Darin est un pilote de l’armée en fuite, exaspéré par les « Vols de la Mort », ces expéditions aériennes destinées à balancer les opposants politiques dans le vide au-dessus de la mer. Borensztein va exploiter ce contexte effroyable, pour narrer le parcours d’un homme décidant d’écouter sa conscience et de résister par la fuite, au péril de sa vie.
Avec Koblic, Sebastián Borensztein signe un thriller historique bien fagoté et remarquablement porté par le toujours excellent Ricardo Darin (Dans ses yeux), mais auquel on reprochera une exécution un peu plate, dans l’écriture comme dans la mise en scène. Borensztein peine à faire ressortir des thématiques fortes, et laisse son film dériver comme une barque tranquille, très rarement bousculé par les maigres aspérités qui se manifestent. Koblic manque surtout de poigne, d’un peu de rage et de puissance, et préfère s’en tenir à son parcours balisé, ponctué de quelques idées épaississantes qui ne lui rendent pas toujours service, à l’image d’une romance très mièvre et peu crédible. Dommage, le sujet était intéressant mais le résultat n’a pas la consistance qu’il aurait méritée.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux