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K.O de Fabrice Gobert : la critique du film

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Spectateurs

K.O. affiche film
Carte d’identité :
Nom : K.O
Père : Fabrice Gobert
Date de naissance : 2017
Majorité : 21 juin 2017
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h55 / Poids : NC
Genre
: Thriller

Livret de famille : Laurent Lafitte, Chiara Mastroianni, Pio Marmai, Clotilde Hesme, Zita Hanrot, Jean-Charles Clichet, Sylvain Dieuaide, Jean-Francois Sivadier…

Signes particuliers : Un thriller psychologique en demi-teinte.

LAURENT LAFITTE DANS LA TOURMENTE

LA CRITIQUE DE K.O

Résumé : Antoine Leconte est un homme de pouvoir arrogant et dominateur, tant dans son milieu professionnel que dans sa vie privée. Au terme d’une journée particulière oppressante, il est plongé dans le coma. À son réveil, plus rien n’est comme avant : Rêve ou réalité ? Complot ? Cauchemar ?… Il est K.O. K.O_film_Lafitte

Difficile de ne pas aimer Fabrice Gobert, ce bonhomme à la gentillesse incroyable qui avait signé la pépite Simon Werner a Disparu, ce même bonhomme qui avait créé la série Les Revenants. Le voir de retour à la tête d’un thriller psychologique flirtant avec la lisière du fantastique, avait de quoi exciter notre curiosité, d’autant que K.O est porté par Laurent Lafitte, probablement l’un des meilleurs comédiens français du moment. Dans ce nouveau long-métrage à l’allure kafkaïenne, un dirigeant de chaîne de télévision arrogant et sans scrupules, se retrouve dans le coma. A son réveil à l’hôpital, plus rien n’est comme avant. Toute sa vie a changé de manière inexpliquée. Le début d’une course contre la montre pour comprendre.K.O_Lafitte_3Le problème des thrillers comme K.O, dont la ligne de conduite est entièrement dictée par une mystérieuse énigme concentrant tous les pouvoirs du suspens, c’est qu’ils se mettent en danger en misant tout sur leur épilogue final. En gros, si le twist est réussi, le film marquera les esprits. S’il est raté, l’entreprise s’effondrera, ou au mieux, sombrera dans l’anecdotique. K.O est en partie symptomatique de ce genre de cinéma évoluant sur un fil fragile. Expert en matière de suspens adroitement entretenu, Fabrice Gobert mène sa barque avec habileté, jouant à fond la carte de l’envie de savoir. Complot géant savamment orchestré, cauchemar éveillé, fracture psychologique, jeu retors ou folie psychotique, on est sans cesse dans l’expectative, tenu par l’irrépressible besoin de connaître le fin mot de l’histoire. Malheureusement, et comme bien souvent, la mécanique ne durera qu’un temps. N’ayant pas grand-chose à raconter de plus que le cauchemar d’un homme dont toute la vie se délite après avoir brusquement changé du jour au lendemain, Fabrice Gobert va s’appuyer sur ce ressort pendant les 3/4 de son film. Intrigué au départ, l’affaire fonctionne et captive, mais on finit par se lasser sur la durée à force de voir les mêmes interrogations se répéter, dans l’attente que le récit évolue un peu et sorte de la redondance dans laquelle il s’est enfermé. Il n’en sortira qu’à la toute fin, au moment de résoudre son mystère. Une résolution qui ne sera malheureusement pas à la hauteur, sans toutefois être foncièrement ratée. Et si l’on ne peut qu’être séduit par la technique du cinéaste, metteur en scène précis et talentueux dès qu’il s’agit de composer un cadre, K.O souffre au final d’un problème d’écriture, avec un scénario trop inégal et bancal, qui ne captive pas comme il devrait, en plus de laisser traîner une insatisfaction frustrante et une morale un peu trop mièvre sur la rédemption.

BANDE-ANNONCE :

Par Nicolas Rieux

2 thoughts on “K.O de Fabrice Gobert : la critique du film

  1. Finalement, je ne suis pas sûre d’avoir bien compris : en fait, il fait un infarctus et ne sortira pas du coma. Tout le long du film il ne fait que divaguer dans un coma dont il ne sortira pas et finit par mourir, d’où l’écho de l’électrocardiogramme plat.

  2. Nous venons de voir KO ! Effectivement ce film démarre plutôt bien, mais au fur et à mesure les scènes se mélangent un peu les pinceaux ! Dommage !
    Conclusion; au bout d’un moment on a envie de quitter la salle.

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