[Note des spectateurs]
Carte d’identité :
Nom : Damien veut changer le monde
Père : Xavier de Choudens
Date de naissance : 2018
Majorité : 06 mars 2019
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h39 / Poids : NC
Genre : Comédie
Livret de famille : Franck Gastambide, Melisa Sözen, Gringe, Camille Lellouche…
Signes particuliers : Un feel good movie social.
FRANCK GASTAMBIDE S’ENGAGE
LA CRITIQUE DE DAMIEN VEUT CHANGER LE MONDE
Synopsis : Damien et sa sœur Mélanie ont vécu une enfance heureuse, bercée par les engagements militants de leurs parents. Lorsque leur mère disparait brutalement, la fibre militante de cette famille s’éteint. Vingt ans plus tard, Damien, est devenu pion dans une école primaire, et mène une vie tranquille. Pour sauver l’un de ses jeunes élèves Bahzad, et sa mère, d’une expulsion de territoire imminente, Damien renoue avec son passé et convainc Mélanie, devenue redoutable avocate d’affaires, son meilleur ami Rudy et une bande de potes improbables de l’accompagner dans son nouveau combat. Ensemble, ils vont enfreindre la loi par solidarité. Et très vite se faire complètement dépasser…
Franck Gastambide range au garage son taxi avec lequel il vient de jouer au couillon façon fast & furious potache sur la corniche de Marseille, et revient au cinéma en tant que simple acteur. Dans Damien veut changer le monde, il se met au service du réalisateur Xavier de Choudens pour une comédie sur un pion de collège qui va voir la conscience militante familiale revenir au galop sur le devant de sa vie, quand un enfant de son école est sur le point d’être expulsé avec sa mère faute de papiers. Ni une ni deux, Damien décide de reconnaître l’enfant comme étant le sien… avant de recruter des camarades de lutte pour se lancer dans un combat qui va vite les dépasser.
Surfant sur le filon de la comédie sociale engagée et gentiment feel good, Damien veut changer le monde ne vole personne et déroule son programme en cochant les cases de son cahier des charges très balisé. On se prête quand même à imaginer ce que le film aurait pu être sous la direction d’un cinéaste plus mordant (un Michel Leclerc ou un Louis-Julien Petit par exemple), mais le moment n’est pas désagréable, voire même sympathique à défaut d’être hilarant, quoique très naïf dans son approche et son idéalisme, ce qui en limite le sérieux comme l’impact. Reste une certaine sincérité et de bons comédiens, qui mettent du cœur à l’ouvrage pour faire vivre cette fable désireuse, à l’heure de la crise des migrants regardée de loin par une majorité désintéressée, de rappeler les valeurs parfois oubliées qui font la France : Liberté, Egalité, Fraternité. Des valeurs trop souvent supplantées par l’application de la Loi de manière déshumanisée.
BANDE-ANNONCE :
Par David Huxley