Carte d’identité :
Nom : Life
Père : Daniel Espinosa
Date de naissance : 2017
Majorité : 30 août 2017
Type : Sortie Blu-ray/DVD
Nationalité : USA
Taille : 1h44 / Poids : NC
Genre : SF, Épouvante
Livret de famille : Jake Gyllenhaal, Ryan Reynolds, Rebecca Ferguson, Ariyon Bakare, Hiroyuki Sanada…
Signes particuliers : Un sous-Alien qui a le mérite d’être efficace.
LA GROSSE BÊBÊTE DANS LE VAISSEAU
LA CRITIQUE DE LIFE
Résumé : À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient…
Avec Life : Origine Inconnue, le réalisateur Daniel Espinosa (coupable de Sécurité Rapprochée et Enfant 44) nous embarque à bord d’une station spatiale contaminée par la présence d’une créature extraterrestre, qui va s’en prendre un à un à tous les membres de l’équipage. Cela ne vous rappelle rien ? Bien sûr, impossible de ne pas penser à Alien, mètre-étalon du genre. Emmené par un casting séduisant composé de Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson, Ryan Reynolds ou Hiroyuki Sanada, Life ne va jamais cacher sa filiation avec le chef d’œuvre de Ridley Scott, et va même s’affirmer sans détour, comme un sous-Alien de série B produit avec un budget confortable.
En traversant le huis-clos angoissant qu’est Life, on a constamment en tête cette sensation de déjà-vu ailleurs et en mieux. Mais qu’importe. Daniel Espinosa sait pertinemment qu’il n’est pas en train de révolutionner quoique ce soit, ni même d’accoucher d’un petit bijou à l’originalité folle. Sa modeste entreprise de SF horrifique entend seulement être efficace, et elle réussit ce pari sans trop avoir à rougir de son recyclage, à la fois d’Alien mais aussi de bien des standards du genre. Globalement, l’effort n’est jamais réellement ni bon ni mauvais, il cherche uniquement à ficher la trouille en toute sympathie, en s’appuyant sur sa mécanique éculée mais qui fonctionne encore, sur sa bestiole remarquablement imaginée, et sur son twist final qui sera très certainement, la seule surprise à attendre de cette énième balade dans un espace confiné où rôde un monstre terrifiant. On aurait aimé davantage de personnalité, de tension pure, et des protagonistes mieux développés pour susciter l’empathie autour de ce jeu de massacre spatial, mais le bolide tient la route et se suit sans déplaisir à défaut de captiver.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux