Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Ballerina
Père : Eric Summer & Eric Warin
Date de naissance : 2016
Majorité : 14 décembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h29 / Poids : NC
Genre : Animation, Comédie
Livret de famille : Camille Cottin, Malik Benthala…
Signes particuliers : Un conte d’animation made in France. Et autant dire que l’hexagone n’a pas à rougir de la comparaison avec le studio de Mickey.
PARCE QU’IL N’Y A PAS QUE DISNEY DANS LA VIE !
LA CRITIQUE DE BALLERINA
Résumé : Félicie est une jeune orpheline bretonne qui n’a qu’une passion : la danse. Avec son meilleur ami Victor qui aimerait devenir un grand inventeur, ils mettent au point un plan rocambolesque pour s’échapper de l’Orphelinat, direction Paris, ville lumière et sa Tour Eiffel en construction ! Félicie devra se battre comme jamais, se dépasser et apprendre de ses erreurs pour réaliser son rêve le plus fou : devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris…
Ce n’est pas un secret et il n’y a rien de nouveau là-dedans, mais la France a des arguments à faire valoir du côté du cinéma d’animation. Nouvelle preuve avec Ballerina, long-métrage d’Eric Summer et Eric Warin. Développé par la société Quad (derrière les succès de L’arnacoeur ou Intouchables), Ballerina est une grosse production pleine d’ambitions, tournée en langue anglaise et visant le marché international. Et bien entendu, la France au milieu, cela va sans dire. Avec les voix françaises de Camille Cottin et de Malik Bentalha, le duo prenant la relève d’Elle Fanning et de Dane DeHaan dans la version originale, Ballerina met à l’honneur l’Opéra de Paris et sa longue tradition de la danse étoilée, dans un conte enchanteur au « feel good spirit » revendiqué. Direction le Paris de la fin du XIXème siècle, avec l’histoire d’une jeune fille échappée du triste orphelinat où elle a passé sa jeunesse, qui se lance dans une grande aventure en rejoignant la capitale en compagnie de son meilleur ami, pour réaliser son rêve de devenir danseuse !Au premier coup d’œil, l’entame de Ballerina n’a rien pour rassurer. Une histoire meurtrie par les clichés et sonnant comme une pâle copie de ce que les américains savent si bien faire, des dialogues un peu niais, une musique pop à faire passer Libéré Délivré pour du Mozart, des voix qui ont du mal à respirer le naturel, et une animatique que l’on n’appréhende pas tout de suite… Et puis la magie opère ! Il ne fallait juste que quelques minutes pour s’y faire, avant que Ballerina ne se lance sur sa piste aux étoiles. Ca ressemble à du Disney, ça a l’aspect, le ton et le goût d’un Disney, mais c’est made in France, bien de chez nous et fier de l’être. Humour, bonne humeur, rythme trépidant et personnages attachants, Ballerina dévoile son cœur et son âme d’agréable divertissement porté par un indéniable capital sympathie. L’histoire reste simple (voire simpliste) jusqu’au bout, mais tout fonctionne comme un ballet sur la scène de l’opéra. Les plus petits se régaleront d’une histoire pleine de positivisme, de rêverie et d’humour, les adultes se gondoleront sur la drôlerie des dialogues savoureux, la musique pop insupportable du début devient grisante et entraînante… Bref, Ballerina met quelques minutes à convaincre mais une fois que c’est fait et que son prologue maladroit est derrière lui, tout n’est que féerie et réjouissance alors qu’il parvient à concilier modernité et nostalgie, renouant avec ces histoires émouvantes des vieux dessins animés d’antan, les Tom Sawyer, Candy et autre Cendrillon. Un peu d’amour, d’espièglerie, de la mélancolie et beaucoup de rires, c’est la vie de Félicie, chouette jeune fille passionnée que l’on adore déjà !
BANDE-ANNONCE :
UNE CHOUETTE VIDÉO PROMO À DÉCOUVRIR :
Par Nicolas Rieux