Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Ange & Gabrielle
Père : Anne Giafferi
Date de naissance : 2015
Majorité : 05 avril 2016
Type : Sortie vidéo
(Editeur : TF1 Vidéo)
Nationalité : France
Taille : 1h31 / Poids : 6,8 M€
Genre : Comédie romantique
Livret de famille : Patrick Bruel, Isabelle Carré, Alice de Lencquesaing, Thomas Soliveres, Carole Franck, Laurent Stocker…
Signes particuliers : Patrick Bruel et Isabelle Carré, un duo séduisant seulement sur le papier.
DE FIL EN AIGUILLE…
LA CRITIQUE
Résumé : Gabrielle élève seule sa fille Claire. À 17 ans celle-ci est enceinte de Simon qui refuse de se voir imposer ce bébé. Gabrielle prend les choses en main et décide de demander de l’aide au père de Simon. Elle débarque donc dans le bureau d’Ange, mais celui-ci, célibataire endurci et grand séducteur, n’a jamais assumé sa paternité et n’a aucune intention de le faire. C’est une première rencontre explosive mais Gabrielle ne manque ni de charme, ni de détermination.L’INTRO :
Adaptation d’une pièce de théâtre à succès (L’éveil du chameau de Murielle Magellan), Ange et Gabrielle, second long-métrage pour le cinéma d’Anne Giafferi, met en scène un Patrick Bruel plus séducteur que jamais, face à une toujours aussi ravissante Isabelle Carré, quand la comédienne se glisse avec aisance dans la peau de personnage à la douce folie fantasque. Un joli duo que l’on espérait voir mettre un zeste d’enchantement dans cette comédie romantique archétypale, parlant de maternité, de paternité et bien sûr, d’amour. Malheureusement, le potentiel de séduction de l’affaire n’aura pas duré bien longtemps. Pire, il n’aura même pas réussi à dépasser le stade du papier, devenant une romcom insipide à la médiocrité consternante.L’AVIS :
Rien. C’est sans doute le terme qui résumera le mieux le contenu de ce bien triste Ange et Gabrielle, élucubration cinématographique qui agite mollement ses bras pour essayer de surnager dans le vide abyssal de son scénario sans aucune consistance. Rarement drôle, toujours prévisible, dénué autant d’inspiration que de charme, on assiste avec effarement à ce festival de clichés et de banalités, passe-plat sans saveur et mécanique, qui tente vainement de rajouter quelques ressorts supplémentaires à la pièce originelle pour en pimenter un peu la transposition (la relation père-fils qui se tisse sur le tard dans un modèle de psychologie pour les nuls à deux francs six sous). Mielleux et niais, Ange et Gabrielle coule à pic de la première à la dernière minute, et ne peut même pas compter sur son tandem star qui cabotine à tout-va, pour flotter à la surface de la grande mer du ridicule dans laquelle il s’est engagé.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux