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APOCALYPSE Z : LE DÉBUT DE LA FIN de Carles Torrens : la critique du film

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Nom : Apocalipsis Z: El principio del fin
Père : Carles Torrens
Date de naissance : 31 octobre 2024
Type : disponible sur Prime Video
Nationalité : Espagne
Taille : 1h52 / Poids : NC
Genre : Horreur

Livret de Famille :  José Maria Yazpik, Berta Vázquez, Iria del Río

Signes particuliers : Un film de zombie tout ce qu’il y a de plus classique.

Synopsis : Quand un virus rendant les humains agressifs se répand, Manel se terre chez lui, avec son chat, et fait preuve d’ingéniosité pour survivre. Très vite, ils doivent partir à la recherche de nourriture et d’un nouveau refuge, sur terre ou en mer.

 

WALKING DEAD EN ESPAGNE

NOTRE AVIS SUR APOCALYPSE Z

La côte du film de zombie ne faiblit pas, et ça fait près de 50 ans que ça dure. Gros pourvoyeurs de films et séries horrifiques, les zombies ou morts-vivants et autres infectés (selon les styles) continuent d’inspirer des productions qui, elles en revanche, ne seront pas toujours très inspirées justement. Nouveau venu, l’espagnol Apocalypse Z du réalisateur catalan Carles Torrens, qui s’est forgé une expérience longue comme le bras dans le genre entre courts et longs-métrages, clips ou épisodes de séries. Parmi ses faits d’armes, ses courts multi-primés Delaney ou Sequence, les films Emergo et Pet ou un segment dans l’anthologie ABC of Death 2.5.
Avec Apocalypse Z, Carles Torrens signe son plus gros projet à ce jour. Le récit des prémices d’une Apocalypse zombie mondiale, suivie à travers le parcours en Espagne de Manel, un homme qui va tenter de survivre avec son chat et de rejoindre sa sœur réfugiée avec le Gouvernement aux Canaries.
De l’efficacité mais rien de nouveau sous le soleil du film de zombies infectés. Jouant allègrement sur la récente expérience collective du Covid, Apocalypse Z s’efforce de crédibiliser son univers en l’ancrant dans un imaginaire tangible pour n’importe qui dans le monde. Un virus qui se répand, la peur de la contamination galopante, les frontières qui se ferment, les gouvernements qui prennent des mesures de confinement pour endiguer la pandémie, la ruée vers les supermarchés… Toute l’intro du film nous parle très très fort. D’autant que Carles Torrens n’hésite pas à faire directement allusion au Covid pour enraciner son histoire dans la réalité. Sur ces bonnes bases, certes peu nouvelles mais qui fonctionnent, le cinéaste va ensuite dérouler un survival à la fois suffisamment rythmé pour être captivant mais en revanche insuffisamment inventif pour surprendre. Apocalypse Z pioche un peu partout, de World War Z à la série The Walking Dead, même si son réel matériau originel est la série de livres du même nom de Manel Loureiro parue entre 2012-2014. Le Début de la Fin (le sous-titre du film) est le premier volet de ce qui pourrait devenir un saga, d’autant que la fin appelle clairement une suite de ses voeux.
Bien exécuté et spectaculaire (grâce à des moyens que l’on devine non négligeables), Apocalypse Z peut se vanter de quelques séquences excitantes et bien imaginées insérée dans une aventure haletante. Mais globalement, le film ne viendra pas bouleverser la cinéphile des amateurs du genre, qui ont déjà vu ça mille fois et souvent en mieux, avec moins de longueurs par exemple, défaut qui égratigne régulièrement un film qui aurait gagné en intensité en étant plus resserré. En tout cas, avec Apocalypse Z, la plateforme Prime Video trouve de quoi répondre tardivement à Netflix et son Army of the Dead.

 

 

Par Nicolas Rieux

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