Carte d’identité :
Nom : Military Wives
Père : Peter Cattaneo
Date de naissance : 2019
Majorité : 09 décembre 2020
Type : sur Canal+
Nationalité : Angleterre
Taille : 1h52 / Poids : NC
Genre : Drame, Comédie, Musical
Livret de Famille : Kristin Scott Thomas, Sharon Horgan, Jason Flemyng…
Signes particuliers : Trop inoffensif.
PITCH « PAS TRÈS » PERFECT
NOTRE AVIS SUR THE SINGING CLUB
Synopsis : Yorkshire, 2011. Les soldats de la garnison de Flitcroft sont envoyés en mission à l’étranger. Pour tromper leurs angoisses, leurs compagnes décident de créer une chorale. Elle est dirigée par l’austère mais surprenante Kate Barclay, épouse du colonel. Soudées par une envie commune de faire swinguer leur quotidien, Kate, Laura, Annie et les autres porteront leur » Singing Club » jusqu’au Royal Albert Hall pour un concert inoubliable.
En 1997, le réalisateur Peter Cattaneo cassait la baraque avec The Full Monty, comédie sociale british devenue ultra-culte. Depuis, le cinéaste n’a pas franchement fait parler mis à part une petite poignée de longs-métrages passés sous le radar. Il en avait l’occasion avec The Singing Club, nouvelle comédie feel good qui évoque l’histoire (vraie) d’un groupe de femmes de soldats d’une caserne anglaise montant une chorale pour soutenir leurs maris partis au front. Le tout emmené par la toujours délicieuse Kristin Scott-Thomas. Alors qu’il devait sortir au cinéma pour cette fin d’année 2020, la pandémie a poussé le film vers une diffusion sur Canal+.
Malheureusement pour Peter Cattaneo, ce ne sera certainement The Singing Club qui relancera sa carrière patineuse tant il baigne dans un anecdotisme à la lisière de l’indifférence. Le cinéaste injecte dans son film tous les ingrédients lambda du petit film qui se voudrait comme une mignonnerie gentillette et attachante. Mais à force de se limiter à eux, Cattaneo ne propose finalement pas grand-chose de vraiment intéressant. Le réalisateur s’est arrêté à la station service du scénario, a fait le plein de clichés avant de tracer sur l’autoroute du passe-plat. Plan-plan comme un modeste téléfilm ampoulé, The Singing Club est sans cesse prévisible, jusqu’à taper dans la main des pires passages attendus. Tout y est forcé, dans la comédie poussive comme le drame misérabiliste s’évertuant à soutirer quelques larmichettes histoire de fabriquer de l’émotion artificielle. Mis à part de solides interprétations de comédiennes, il n’y a tristement pas grand-chose de réellement convaincant dans un film très vaguement distrayant mais aussi très conventionnel et creux comme une amphore.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux