Mondo-mètre
Carte d’identité :
Nom : Le coeur en braille
Père : Michel Boujenah
Date de naissance : 2016
Majorité : 28 décembre 2016
Type : Sortie en salles
Nationalité : France
Taille : 1h25 / Poids : NC
Genre : Comédie dramatique
Livret de famille : Alix Vaillot, Jean-Stan du Pac, Charles Berling, Pascal Elbé…
Signes particuliers : Attention, effusion de bons sentiments.
AMOUR, MUSIQUE ET RIGOLADE
LA CRITIQUE DE LE COEUR EN BRAILLE
Résumé : Marie est une adolescente passionnée de violoncelle et très douée à l’école. Victor est un garçon sympathique, dynamique, mais qui connaît quelques difficultés scolaires. Ignorant que Marie est en train de perdre la vue, Victor tombe amoureux d’elle. Et petit à petit, à sa grande surprise, Marie se met à l’aider… Lorsque Marie lui révèle son secret, un pacte est conclu entre les deux adolescents : Victor l’aide à cacher son état afin qu’elle puisse passer le concours d’entrée au conservatoire. Une amitié indéfectible va naître de ce duo improbable, prêt à tout pour faire front face au reste du monde. De son propre aveu, Michel Boujenah éprouvait le désir de repasser derrière la caméra mais traversait une petite panne d’inspiration qui l’aura amené à patienter de longues années. Neuf ans après son second et dernier long-métrage en date (Trois Amis), l’acteur-réalisateur a enfin croisé la route d’un projet motivant, avec l’adaptation du roman Le Cœur en Braille de Pascal Ruter, paru en 2012. Une belle histoire entre drôlerie et émotion, et des enfants en guise de jeunes héros espiègles, Michel Boujenah n’a pas résisté à la proposition.Avec Le Cœur en Braille, Michel Boujenah signe un film qui lui ressemble, à lui comme à son cinéma. Une comédie dramatique joyeuse et bienveillante, à la fois amusante et émouvante, baignant dans une forme de jolie naïveté pleine de tendresse et de douceur. Très inoffensif dans l’âme et dégorgeant de bons sentiments, ce nouvel effort ne témoigne d’aucune aspérité et n’en éprouve d’ailleurs pas le besoin, préférant se contenter de dérouler un récit composé d’ingrédients simples mais que certains ne manqueront pas de trouver efficaces. Narrant la mignonne romance entre deux collégiens, une gamine passionnée de violon tombant peu à peu aveugle, et un jeune garçon cancre de son état, Le Cœur en Braille s’emploie à suivre un parcours balisé par la facilité mais sauvé par ses appels au feel good movie chaleureux et lumineux. La balade est sympathique, mais elle s’oublie aussi vite qu’un sandwich dévoré entre deux dossiers au bureau. En somme, du cinéma de papa sans prétention, sans grandes qualités non plus, si ce n’est des personnages aussi clichés qu’attachants et un fil conducteur qui nous berce sans remous. Entre rires et effusion de kleenex, certains y trouveront leur compte.
BANDE-ANNONCE :
Par Nicolas Rieux