Mondo-mètre :
Carte d’identité :
Nom : 2012 Ice Age
Parents : Travis Fort
Livret de famille : Patrick Labyorteaux, Julie McCullough, Katie Wilson, Nick Afanasiev, Kyle Morris, Cedric Scott…
Date de naissance : 2011
Nationalité : Etats-Unis
Taille/Poids : 1h31 – Moins d’un million $
Signes particuliers (+) : Aucun
Signes particuliers (-) : -Absence totale de scénario. Idiot et insipide. Visuellement hideux. Mal joué. Inintéressant.
2012, LE JOUR D’APRÈS LE DEEP IMPACT D’ARMAGEDDON…
Résumé : Une violente éruption volcanique en Islande provoque un enchaînement de catastrophes. L’Amérique du Nord est menacée par un retour à l’ère glaciaire alors qu’un imposant iceberg fonce à tout allure droit vers la côté Est, détruisant tout sur son passage…
Ah, s’il y a bien un cinéaste sur Terre qui porte bien mal son nom de famille, c’est bien le réalisateur de 2012, Ice Edge, je vous présente : Monsieur Travis Fort. Car s’il y a bien une chose qu’il n’est pas dans son métier, ce bonhomme, c’est fort. Piteuse production télé cheap inondant au passage les rayonnages et présentoirs promos dans la section « DVD pas chers », 2012: Ice Edge est une énième copie de ces dingues de chez Asylum, société bisseuse qui renoue avec la mécanique de fonctionnement de l’Italie des années 80 où comment s’acharner à pomper et refaire à tout va, tous les films à succès de l’actualité récente cinématographique, avec quelques allégements et remaniements pour coller aux ambitions financières fortement plus réduites, tout ça dans le but de tirer des produits rapides et formatés mais surtout et avant tout… peu couteux. Bref, Asylum s’est spécialisé dans les versions alternatives et bis des gros blockbusters pondus par le grand voisin Hollywood. On a eu ainsi droit à Transmorphers (appréciez la nuance), à Titanic II (ils ont osé), Paranormal Entity ou encore Universal Soldiers (le « s » à la fin faisant la nuance avec le vrai action SF movie d’Emmerich) ou bien encore Battle of Los Angeles (en lieu et place de Battle : Los Angeles où il n’y avait pas le « of » au milieu). Et tout ceci n’est qu’un bref échantillon car la liste des sous-productions sorties de la fabrique The Asylum serait trop longue…
2012, Ice Edge est tout simplement un croisement entre les deux blockbusters catastrophes de l’américano-allemand Roland Emmerich, à savoir d’un côté le très récent carton 2012 et de l’autre, son précédent succès catastrophe Le Jour d’Après. Travis Fort ne s’embête pas la vie et réussi même l’exploit de faire encore plus mauvais que 2012 scénaristiquement parlant. Pauvre et simpliste, le film nous propose de suivre cette ambiance apocalyptique par le biais d’une famille cherchant à tout prix à échapper à la menace de cet énorme glacier fonçant tout droit sur les Etats-Unis. Un grand moment d’improbabilité comique car rien ne tient la route dans ce Ice Edge médiocre au possible. Certainement pas en premier lieu cet énorme et large iceberg ressemblant à une montagne fonçant toute seule et à grande vitesse sur l’Amérique, ravageant tout sur son passage. Un iceberg à roulette en gros. Et question rigolade, que dire des effets spéciaux numériques affreux digne de… de ce genre de productions en fait, au budget ridicule passant quasi entièrement dans le salaire d’un pseudo stagiaire d’une boîte de SFX en contrat d’alternance et se faisant la main sur « after effects ». Comme les cadors sont occupés sur les films des grands, on confie au petiot le soin d’assurer les effets digitaux de cette bouse histoire qu’il apprenne son futur métier. Des effets tellement moches que Travis Fort tente d’en masquer le ridicule en secouant sa caméra et en filmant… flou ! Car oui, chez Travis Fort, les scènes d’action ont une espèce d’halo rendant l’image légèrement floue afin de masquer la ringardise cheap du métrage, comme par élan de honte non-assumée.
On ne s’attardera pas sur la prestation de comédiens non pas de seconde zone mais de troisième ou quatrième, au charisme éclatant de ridicule rendant le film idéal pour une soirée « jeu des croisements » à commencer par son héro, l’acteur au nom qui tout de suite transpire la future méga-star, Patrick Labyorteaux, sorte de croisement entre Elton John et le nouvel entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti. Pas besoin non plus d’évoquer les dialogues dont on se doute du niveau ou encore la construction hallucinante, le film allant aussi vite et directement à l’essentiel que son glacier ne fonce sur les USA. Ainsi au bout de 20 minutes, on est déjà en plein climax, action à tout va et apocalypse ambiante à la clé.
Bref, dans le registre sous-merde, en voilà une belle. Bon sinon, soyons sérieux, The Asylum, vous vous êtes spécialisés dans le direct-to-video, OK… Vous produisez des films à la louche copiant l’actualité ciné et plagiant à tout va, OK… Vous faites du fric, tant mieux. Mais juste, pourriez-vous nous faire quelques bons films de temps à autre ? Juste histoire de, entre deux nanars ? Allez, soyez sympas quoi… Un scénariste pas cher et pas neuneu, ça se trouve dans les collines de L.A…
Bon, pour déconner, matez-vous la bande-annonce (mais surtout pas le film, malheureux !!). Au moins, c’est du rire compilé en deux minutes sans se farcir tout le plat :
Je suis justement en train de le regarder. J’ai rarement vu un nanar aussi mauvais. Vraiment tout est mauvais dans ce film. Mais je continue à regarder pour voir jusqu’où ils peuvent aller dans le ridicule.
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