Nom : Blink Twice
Mère : Zoë Kravitz
Date de naissance : 21 août 2024
Type : sortie en salles
Nationalité : USA
Taille : 1h42 / Poids : NC
Genre : Thriller, Fantastique
Livret de Famille : Naomi Ackie, Channing Tatum, Alia Shawkat, Christian Slater, Joel Haley Osment, Geena Davis…
Signes particuliers : Regardable mais oubliable.
Synopsis : Quand le milliardaire Slater King rencontre Frida, c’est le coup de foudre. Invitée sur son île privée, elle y découvre des soirées décadentes où le champagne coule à flots. Mais des événements étranges commencent à se produire et Frida devra découvrir la vérité si elle veut sortir vivante de cette fête.
L’ILE MYSTÉRIEUSE
NOTRE AVIS SUR BLINK TWICE
Plus connue pour son travail d’actrice (The Batman, Les Animaux Fantastiques), Zoë Kravitz enfile une nouvelle casquette, celle de scénariste et réalisatrice. Blink Twice est son premier long-métrage, porté notamment par son nouveau compagnon à la ville, Channing Tatum. Dans ce thriller tortueux, une serveuse se fait remarquer d’un riche homme d’affaires ayant fait fortune dans la technologie. Invitée avec quelques autres sur l’île privée du charismatique fortuné, elle va mettre les pieds dans un monde de luxe, de fête et d’étrangeté.
Des références, il y en a beaucoup autour de ce Blink Twice dont on devine aisément les modèles, La Quatrième Dimension, le cinéma de Jordan Peele ou d’Ari Aster. Cette première réalisation de Zoë Kravitz ne surprend donc guère sur le fond tant elle propose des choses déjà vues et souvent en mieux. Le principal défaut de cette tentative de thriller subversif est d’être armaturé sur un scénario finalement assez léger pour tenir la distance d’un long-métrage. Par conséquent, pour meubler et combler, Zoë Kravitz étire tout jusqu’à inviter à sa fête, un léger sentiment d’ennui et de redondance. Pour patienter sagement en attendant que le récit progresse, elle donne à voir une satire de ce « monde des riches » entre lutte des classes et lutte des sexes. Mais on reste loin de l’épaisseur d’un Sans Filtre.
Néanmoins, malgré sa « petitesse cinématographique » et ses ficelles trop grosses pour être pleinement crédibles, on saluera les intentions de la néo-réalisatrice qui fait preuve d’un bon sens du cinéma dans sa mise en scène et d’une volonté -plus ou moins réussie- d’aspirer le spectateur dans un film envoûtant où l’on est suspendu à son mystère. En cela, Blink Twice fonctionne un peu à la manière du Midsommar d’Ari Aster, sans l’égaler bien sûr. Comme un petit cousin qui prendrait son ainé pour modèle dans ses ambitions. Certainement oubliable, Blink Twice n’en demeure pas moins un film suffisamment correct pour mériter le détour.
Par Nicolas Rieux