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UNE NUIT EN ENFER (critique)

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Carte d’identité :
Nom : From Dusk Till Dawn
Père : Roberto Rodriguez
Livret de famille : George Clooney (Seth), Quentin Tarantino (Richard), Juliette Lewis (Kate), Harvey Keitel (Jacob), Salma Hayek (Santanico), Ernest Liu (Scott), Tom Savini (Sex Machine), Fred Williamson (Frost), Cheech Marin (Chet Pussy), Danny Trejo (Razor), Michael Parks (shériff McGraw), John Hawkes (Pete), Brenda Hillhouse (l’otage), Kelly Preston (la journaliste), John Saxon (l’agent du FBI)…
Date de naissance : 1996 / Nationalité : États-Unis
Taille/Poids : 1h48 – 19 millions $

Signes particuliers (+) : Un délire geek construit en deux temps, entre western moderne et horreur. L’une comme l’autre, les deux « parties » sont un régal jubilatoire pour les yeux comme pour l’ouïe avec des dialogues aux p’tits oignons. Et quel cast !

Signes particuliers (-) : x

 

SI L’ENFER RIME AVEC SALMA HAYEK, C’EST PAR OU ?

Résumé : Deux gangsters en cavale, Seth et Richard, fuient les Etats-Unis avec pour but de se réfugier au Mexique et de se dorer la pilule jusqu’à la fin de leurs jours. Toutes les polices du pays étant à leur trousse et pour passer la frontière sans encombres, les deux frangins vont prendre en otage une petite famille en vacances, les Fuller, avec Jacob, le père, un ex-pasteur et ses deux enfants, Scott et Kate. Leur voyage commun va les conduire dans un bar routier, le Titty twister, qui n’a pas de déjanté que l’apparence mais également les créatures qui l’habitent…

Tarantino + Rodriguez + Clooney + Keitel + des fêlés complets comme Cheech Marin, Tom Savini, Danny Trejo ou Fred Williamson… Que demande le peuple ? Surtout si l’on ajoute à ce succulent mélange, les belles et sexy Salma Hayek et Juliette Lewis !

Une Nuit en Enfer est devenu au fil des années un film culte et pas uniquement grâce à la présence d’un Tarantino aux nombreux fans hystériques. Déjanté dans son écriture (merci Tarantino), déjanté dans sa réal (merci Rodriguez), le duo de choc fait des ravages. Chose rare et osée du moins dans ces proportions, le film se présente presque comme un court diptyque dans sa construction grâce à sa rupture de ton centrale qui fait d’un seul film, une sorte de double programme dont on pressent l’attirance pour le cinéma grindhouse d’antan, attirance que les deux metteurs en scène vont exploiter pleinement plusieurs années plus tard avec le tandem Boulevard de la Mort et Planet Terror… Premier film, le Une Nuit en Enfer en forme de thriller westernien fonctionnant à merveille dans le mélange cool attitude violent mais décalé et de dialogues percutants signés l’ami Quentin placés dans la bouche d’un Clooney énorme à mille lieux de ses prestations de beau mâle de ses dames, dans un rôle charismatique de truand impitoyable mais raisonné. De la raison, Seth en a besoin pour canaliser son frère, un Tarantino himself fou à lier, violeur psychopathe limite pédophile !

Puis vient une seconde partie en total décalage avec la première, comme si l’on avait zappé pour passer sur une autre chaîne. Une partie horrifique et gore où le film surprend tout son monde en basculant dans un délire vampiro-mutants zombiesques. Du délire presque cartoonesque, dynamique et qui décoiffe, où notre pauvre bande va devoir s’allier pour faire front commun face à une horde sanguinaire et affamée, emmenée par une Salma Hayek devant laquelle on serait presque tenté de se laisser manger tout cru. Et à l’image des personnages, c’est dans l’incompréhension que l’on bascule face à ce qui devient un grand n’importe barré et jouissif.

Du cinéma juste génial, juste bandant, juste ultra-fun !

Bande-annonce :

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