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LA DISPARITION D’ALICE CREED (critique)

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Carte d’identité :
Nom : The Disappearance of Alice Creed
Père : J. Blakeson
Livret de famille : Gemma Arterton (Alice Creed), Eddie Marsan (Vic), Martin Compston (Danny)…
Date de naissance : 2009
Nationalité : Angleterre
Taille/Poids : 1h40 – 800.000 $

Signes particuliers (+) : Gemma Arterton, talentueuse, belle (et 100% à poil).

Signes particuliers (-) : Une piètre thriller plat et archi-prévisible dont on voit venir les ressorts pas finauds à des kilomètres.

 

GEMMA-MA MIA !

Résumé : La jeune Alice Creed est enlevée par des hommes cagoulés. Séquestrée, elle est une otage en attente de paiement de rançon…

Il est des films qui ne devraient jamais voir le jour pour laisser de la place sur les écrans à des vrais bons films n’ayant pas la chance de passer la barrière du direct-to-video. Alice Creed est de ceux-là. Ecrit et réalisé par le piètre scénariste de la suite du chef d’œuvre de Neil Marshall, The Descent, La Disparition d’Alice Creed est l’exemple même de la petite série B sur laquelle il n’y a pas grand chose à dire.

Thriller en semi-huis clos relevant plus du modeste téléfilm sans âme que du réel métrage de cinéma à caractère, le film de J Blakeson ne propose pas grand chose à part son scénario grotesque multipliant les twists ridicules censés couper le souffle d’un spectateur qu’il prend clairement pour un con. Affligeant de nullité, déroulant mécaniquement son intrigue dont on voit venir gros comme une maison les principales étapes, Alice Creed ne propose rien, aucune idée, aucune originalité. D’une platitude navrante, sans la moindre profondeur ni caractérisation de personnages se contentant d’assumer la fonction qui leur est assignée, ce petit thriller britannique montre les limites de l’absence d’idées au cinéma où désormais n’importe qui semble être à même de pondre une « œuvre ». Seul lot de consolation, la sublime Gemma Arterton, le sex-symbol révélé par Prince of Persia, qui nous gratifie, outre de sa présence, de pas mal de scènes de nu plaisantes au regard de tout mâle ayant rêvé de la chose lors de la vision du blockbuster estival évoqué. Mauvais.


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